Avis aux éclaireurs des salles obscures.

Laurent Bigot a écrit:

ça fait un petit moment que j'ai envie de voir ce film et que je n'en ai pas encore eu l'occasion.

Hier soir, j'ai regardé encore une fois "Les Feux de la Rampe". Le meilleur film de tous les temps. Tout y est parfait.

Laurent Bigot a écrit:

"Plantier vous etes un con".
Autant par moments le film est un peu daté, autant il y a des passages très fins sur la nature humaine qui sont plus consistants. et une putain de galerie de personnages.

sans être un chef d'oeuvre, on passe un bon moment et c'est une belle réussite visuelle en plus.

Sur Lille:

John the revelator a écrit:

Sur Lille:

Vous avez de la chance. Il est excellent Creature From The Black Lagoon (pas vu l'autre).

sicr a écrit:

(pas vu l'autre).

Il est même meilleur.
J'adorerai le voir en 3D.

NeiИ a écrit:

sicr a écrit:

(pas vu l'autre).

Il est même meilleur.
J'adorerai le voir en 3D.

même avis. même si j'espère que la 3D sera meilleure que sur FR3 dans les 80s avec les lunettes en carton chopée chez Carrefour.

Laurent Bigot a écrit:

même avis. même si j'espère que la 3D sera meilleure que sur FR3 dans les 80s avec les lunettes en carton chopée chez Carrefour.

c'est vrai que ça valait des points !

Laurent Bigot a écrit:

NeiИ a écrit:

sicr a écrit:

(pas vu l'autre).

Il est même meilleur.
J'adorerai le voir en 3D.

même avis. même si j'espère que la 3D sera meilleure que sur FR3 dans les 80s avec les lunettes en carton chopée chez Carrefour.

Idem. ça doit vraiment être cool en 3D


Hier, je me suis re-regardé, The Parallax View (A Cause d'un assassinat), GRAND FILM.

le film est daté, mais suffisamment original pour encore bien passer.

Très bon film d'horreur parodique.

sicr a écrit:

Très bon film d'horreur parodique.

je sais pas trop quoi en penser ... les 2 premiers tiers c'est cool après je suis plus partagé...

le film est daté, mais se laisse regarder. reste ce grand moment du rock français

Frankystooge a écrit:

sicr a écrit:

Très bon film d'horreur parodique.

je sais pas trop quoi en penser ... les 2 premiers tiers c'est cool après je suis plus partagé...

j'étais plutôt enjouée la première fois que je l'ai vu, puis je l'ai rematé,
et après mûre reflexion :

n'empêche qu'il y a une transition tout à fait merveilleuse, sortie d'on ne sait où,
que je retiendrai longtemps!

c'est le genre de film qui fonctionne si tu sais pas où tu vas. donc le revoir n'a guère d'intérêt si tu t'en rappelles encore.

pour être franche, au premier visionnage j'ai très vite compris où ils voulaient en venir.

la scène d'ouverture : beaucoup trop équivoque

et tous ces gens qui arrêtaient pas d'insister sur : faut pas raconter la fin, sinon ça spoil à MOOORT .
(bah mec, en disant ça, tu grilles tout)

c'juste que pour une fois, je me suis dit : "allez, tout le monde le kiffe, alors mets-toi en mode c'est de la bombe, sinon tu vas encore te faire allumer".

cet état d'esprit aussi vil qu'inutile m'a lâché au second visionnage, c'tout.

Par contre, j'ai revu Skyfall, l'autre jour, et petit à petit,
ce galopin de film fait son chemin dans mon cortex, si bien que je m'y perds...

je crois qu'il était très bien, finalement.


- ah et je me tape des monologues probablement inutiles,
veuillez m'en excuser -

Michael Mann au sommet. Un excellent film.

World War Z était un prenant et honnête bouquin mais la BA de son adaptation me semble massacrer l’œuvre première dans les grandes largeurs (méfions-nous toutefois des bande-annonce).

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19430538&cfilm=140631.html

Laurent Bigot a écrit:

Énorme. Un de mes films préférés.

Cassavetes n'est certes pas piqué des hannetons, mais si on parlait un peu de cinéma vraiment extrême, sans limite et dérangeant?



Et nous n'hésiterons pas à porter très haut le nom de Georges Cachou, auteur des mythiques Adolfo, fils du Fürher, Saint Tropez interdit ou encore Comment se faire virer de l'hosto pas loin du firmament de la comédie nanarde française, et quand on dit "comédie nanarde française", il s'agit de prendre la mesure de la chose: ici, on tape dans la catégorie qui ferait passer Max Pecas pour Ingmar Bergman, sans bluffer (tout nanardeur chevronné sachant très bien que le pays le plus redoutable en la matière, loin même devant la Turquie de Em Buyuk Yumruk ou le Pakistan ou Lollywood, c'est la contrée de Napoléon et du camembert.)

Chômeurs en folie, comédie urbaine mitterandienne, que ce soit par le degré zéro de la mise en scène (plan fixe sur plan fixe), l'indescriptible de la direction d'acteurs, le désastre coprolalique de la post-synchronisation des dialogues, l’ahurissant quota de laideur visuelle et sonore et l'ineptie quasi-autiste du scénario (séries de combines miteuses de chômeurs débrouillards piégés entre un châtelain antiquaire véreux et une bande de blousons noirs en mousse) atteint donc une forme définitive de terrorisme intellectuel en la matière, palme que seraient même à grand peine de lui disputer le psychotropique Fürher en Folie (Philippe Clair) ou l'épouvantable Touche pas mon Biniou (avec Sim dans le rôle du joueur de biniou) du célèbre Bernard Launois, auteur immortel de l'hilarant film d'épouvante normand Devil Story.

Signalons le casting brillant: de Sabine Paturel à Smaïn, en soulignant le premier grand rôle d'un Didier Bourdon qui ne sait plus où se mettre.

Cerise sur le gâteau, l'infernalement itérative chanson du film (cas à ma connaissance unique d'une B.O. se limitant à un seul morceau), "Chômeurs en folie" par le groupe Assedic, sonne tout à fait comme une version mongoloïde de "Gabi". 'A écouter ici:)
https://www.dailymotion.com/video/x8qnqq_chomeurs-en-folie_shortfilms#.UKjAemclciU
Plus qu'un film, une expérience de vie totale, un renversement de toutes les valeurs, un anéantissement sensoriel et intellectuel proto-nirvanesque.