Avis aux éclaireurs des salles obscures.

Citation :

il est clair qu'ils ont coupé des passages
(obligé) mais il me semble qu'ils ont largement augmenté la dose de
sexe et de drogues par rapport au livre

Ah ouais, c'est bizarre, il n'en parle quasiment pas dans le bouquin, en particulier pas de la drogue (si y a trois passages qui en font mention c'est le bout du monde).

Citation :

et oui, du jazz (heureusement)

Ouaip, j'avais peur qu'ils nous fassent un kiki tout dur et qu'ils nous mettent du Steppenwolf.

Je regrette quand même que Coppola s'y soit pas collé. Vous savez pourquoi il a délégué?

Ouais moi j'irai pas le voir au cinéma en tout cas, les affiches me saoulent trop, on dirait des pubs pour déodorant sérieux

Vu comme ça, effectivement...

Le truc super chiant, c'est que normalement, tu vois le simple fait que la fille de Twilight joue dedans tu te dis "non", et puis après, tu te rappelles que "The Runaways" était pas dégueulasse... (On nous pourrit nos repères!!)

Puis au final tu vois le prix de la place et ça tranche pour toi.

Guic' the old a écrit:

Le truc super chiant, c'est que normalement, tu vois le simple fait que la fille de Twilight joue dedans tu te dis "non", et puis après, tu te rappelles que "The Runaways" était pas dégueulasse... (On nous pourrit nos repères!!)

Puis au final tu vois le prix de la place et ça tranche pour toi.

en plus des Runaways (excellent), elle est vraiment très bonne dans Welcome to the Rileys. les acteurs sont tous bons dans On the Road, le problème ne vient pas d'eux.

un thriller libertarien de plus (la police ne sert à rien, si tu veux survivre, achète toi une arme, entraine toi à te battre et défend ta famille toi même), grosse daube.

distrayant et rigolo!

Laurent Bigot a écrit:

Guic' the old a écrit:

Le truc super chiant, c'est que normalement, tu vois le simple fait que la fille de Twilight joue dedans tu te dis "non", et puis après, tu te rappelles que "The Runaways" était pas dégueulasse... (On nous pourrit nos repères!!)

Puis au final tu vois le prix de la place et ça tranche pour toi.

en plus des Runaways (excellent), elle est vraiment très bonne dans Welcome to the Rileys. les acteurs sont tous bons dans On the Road, le problème ne vient pas d'eux.

J'avais bien aimé Welcome to the Rileys également (en plus y'avait Tony Soprano), je pense qu'il y ai moyen qu'elle dépasse son étiquette "twilight".
Sur la route j'irais le vois si j'ai l'occasion, le bouquin est cool certes mais son statut culte est un poil exagéré non ? Enfin surement que pour l'époque c'était un petite révolution ce livre.

Citation :

son statut culte est un poil exagéré non ?

Non.

hug0 a écrit:

Sur la route j'irais le vois si j'ai l'occasion, le bouquin est cool certes mais son statut culte est un poil exagéré non ? Enfin surement que pour l'époque c'était un petite révolution ce livre.

n'ayons pas peur des mots, globalement j'ai trouvé ça chiant, pas très bien écrit, et mal construit,
bref j'ai pas réussi à finir
je me suis retourné vers un bon petit Buckowski

teenagegraveman a écrit:

n'ayons pas peur des mots, globalement j'ai trouvé ça chiant, pas très bien écrit, et mal construit,
bref j'ai pas réussi à finir

Pareil !
Idem avec les Clochards Célestes, que j'ai quand même fini parce qu'il est plus court.

Cool Jerk a écrit:

teenagegraveman a écrit:

n'ayons pas peur des mots, globalement j'ai trouvé ça chiant, pas très bien écrit, et mal construit,
bref j'ai pas réussi à finir

Pareil !
Idem avec les Clochards Célestes, que j'ai quand même fini parce qu'il est plus court.

j'ai adoré Clochards Célestes mais par contre j'ai eu du mal avec Sur la Route au point de ne pas arriver à le finir

Les Clochards Célestes il est magnifique, et pissétou.

Et Sur la route, pareil.

J'ai été assez déçu par Kerouac, p-e à cause des clichés éculés qu'on me servait avant que j'entame chacune de ses oeuvres. Le style était différent, OK, mais j'ai été plus marqué par d'autres auteurs et d'autres oeuvres franchement mieux écrites (Le seigneur des porcheries et La conjuration des imbéciles, tout ça...). Mais bon, je suis pas un lettreux hein

Sur la Route, c'est un peu comme Le Seigneur des Anneaux: tellement devenu un mythe, que quand tu le reposes, même si t'as bien aimé, tu te fais "ouais... tout ça pour ça?"

Guic' the old a écrit:

Sur la Route, c'est un peu comme Le Seigneur des Anneaux: tellement devenu un mythe, que quand tu le reposes, même si t'as bien aimé, tu te fais "ouais... tout ça pour ça?"

n'étant pas un littéraire, je n'ai pas d'avis précis sur la question (en plus j'ai lu Sur la Route dans les 80s et jamais lu SDA) sauf qu'il faut remettre ce genre d'oeuvre dans leur contexte et ensuite ne pas oublier de les lire dans le texte avant de pouvoir juger de leur réelle valeur.

Laurent Bigot a écrit:

Guic' the old a écrit:

Sur la Route, c'est un peu comme Le Seigneur des Anneaux: tellement devenu un mythe, que quand tu le reposes, même si t'as bien aimé, tu te fais "ouais... tout ça pour ça?"

n'étant pas un littéraire, je n'ai pas d'avis précis sur la question (en plus j'ai lu Sur la Route dans les 80s et jamais lu SDA) sauf qu'il faut remettre ce genre d'oeuvre dans leur contexte et ensuite ne pas oublier de les lire dans le texte avant de pouvoir juger de leur réelle valeur.

C'est pas un jugement de valeur, juste ma façon de voir le truc. Pour les deux, j'arrive à comprendre en quoi ils ont pu avoir leur importance à l'époque, moins pourquoi ma génération continue à les révérer.
Ce qui ne m'arrive pas avec certains trucs pourtant plus anciens. D'où mon incompréhension.

Sur la route je l'ai lu au lycée et c'était parfait, ça réchauffait mon ptit coeur d'ado paumé et frustré qui voulait vivre dans les bois, faire la route avec des mexicaines et prendre des trucs pas clair devant un feu de bois...

Un truc bien cliché quoi Du coup je me dis que si je relis maintenant je trouverai ça un peu ridicule...je préfère garder cette image stéréotypée, c'est mieux que rien

En tout cas j'ai surtout le souvenir d'un truc poisseux et suant...ce que n'a pas trop l'air de retranscrire le film, qui fait assez lisse vu de loin...

young-men-dead a écrit:

Un truc bien cliché quoi

encore une fois, cliché quand tu l'as lu, mais pas quand c'est sorti. de toute façon, la beat generation est importante au delà des oeuvres qui n'ont pas toute bien vieillie. comme pour les punks de 76, le message était de faire son propre chemin, pas de les imiter.

Laurent Bigot a écrit:

encore une fois, cliché quand tu l'as lu, mais pas quand c'est sorti. de toute façon, la beat generation est importante au delà des oeuvres qui n'ont pas toute bien vieillie. comme pour les punks de 76, le message était de faire son propre chemin, pas de les imiter.

Bien sûr ! C'est la perception que j'en ai eu qui est complètement clichée

bon je note que personne n'a réagi au fait que j'ai posté un film dans lequel on peut voir un mini (vrai) live des Ramones et quelques scènes d'anthologie telle que une teenager qui organise avec sa classe (de filles) une chorégraphie sur une chanson des Ramones

suis-je le seul à aimer les séries B produites par Roger Corman?

young-men-dead a écrit:

Laurent Bigot a écrit:

encore une fois, cliché quand tu l'as lu, mais pas quand c'est sorti. de toute façon, la beat generation est importante au delà des oeuvres qui n'ont pas toute bien vieillie. comme pour les punks de 76, le message était de faire son propre chemin, pas de les imiter.

Bien sûr ! C'est la perception que j'en ai eu qui est complètement clichée

En même temps, l'adolescence c'est une compilation de clichés, de toutes façons. Lire Rimbaud en écoutant les Doors, c'est un cliché ultime, ça n'empeche pas le truc d'être formateur, agréable, et très sérieux à nos yeux dans l'instant.

Guic' the old a écrit:

Lire Rimbaud en écoutant les Doors

j'ai toujours picolé en écoutant les Doors J'aime le silence pour lire Rimbaud.