Avis aux éclaireurs des salles obscures.

Nul.

Jersey Boys.
Plutôt sympa mais je ne saurais pas faire la différence entre la vraie vie des Four Seasons et celle décrite dans le film (merde, ça fait p-e pas assez laconique par rapport aux commentaires de Foxhole )

Une sensation de déjà vu.

 Délire 

Charlot soldat, en plein air, avec un orchestre de douze musiciens pour jouer la partition originale.
Un film parfait pour célébrer le 14 juillet. Un film parfait, tout court.

Omsk a écrit:

Une sensation de déjà vu.

Je l'ai trouvé pénible ce film.

Pas le film le plus original qui soit mais il se laisse bien voir. Rappelle le cinéma de Jeff Nichols.

festival de pains dans la gueule

film pour ceux qui aiment bouffer chez McDo en prenant le même menu à chaque fois.

Pas mal, même si ce n'est pas tout à fait ma came.

Pacino mineur mais qui se laisse voir sans déplaisir. Et puis y'a John Goodman dedans, ce qui est toujours un plus.

http://www.1kult.com/2014/08/11/etrange-festival-2014-la-prog/
Ça s'annonce bien

Par ailleurs, j'ai regardé Le Joli Mai (1962), de Chris Marker, il n'y a pas longtemps : fantastique documentaire sur le Paris des années 60. Le montage, le cadrage, sont des vrais langages plein d'humour ou de d’exaspération. Les deux premières scènes annoncent la couleur. Sur la première, tandis que la caméra survole Paris depuis les hauteurs, on lit Jean Giraudoux qui en célèbre la grandeur : « ainsi, j’ai sous les yeux les cinq mille hectares du monde où il a été le plus pensé, le plus parlé, le plus écrit. Le carrefour de la planète qui a été le plus libre, le plus élégant, le moins hypocrite. Cet air léger, ce vide au dessous de moi, ce sont les stratifications, combien accumulées, de l’esprit, du raisonnement, du goût. » Et ainsi de suite. Puis on tombe dans la rue, ras du trottoir, levant une boutique de costume, avec en plein cadre un commerçant à l'air bonhomme :
« (...)
CM – Quand est-ce que vous êtes heureux ?
VV – Quand je suis heureux ? Ben, quand j’ai vendu un costume.
CM – Ah !
VV – Quand j’ai du pognon dans la caisse, quand il y a plein de pognon dans la caisse, alors
là, ça va. Moi, ce qui compte, c’est le pognon.
CM – Uniquement ?
VV – Vendre, vendre, vendre, vendre. C’est ça, et que les gosses qui soient en bonne santé.
parce que ça, je touche du bois, parce que quand les gosses sont en bonne santé, on sait même
pas qu’on a la santé. Alors là, je fais pas attention. Ben ça compte quelque chose, c’est le
pognon dans la caisse.
CM – Et après, la caisse ? Si vous le mettez dans la caisse, c’est pour le sortir quelque part ?
VV – Comment ? Comment ? Comment ?
CM – Il faut bien en faire quelque chose...
VV – De quoi ?
CM – ...du pognon ?...
VV – Ben ! Acheter un autre costume. »
Ces entretiens sont d'ailleurs bien souvent conduits avec génie, où l'on n'hésite pas à creuser, à reformuler, à insister sans en avoir l'air, pour extirper la signification réelle de discours usées — les questions étant largement improvisées. D'autres fois, l'intelligence des interrogés se suffit à elle-même. On est tellement habitué à la banalité des interviews qu'on en reste médusé. Et les thématiques brassent large : les logements, leur transformation, les écarts sociaux, la politisation, la bourse, les femmes, la décolonisation, les prisons... avec une intelligence des enjeux qui laisse rêveur. Tableau complet, avec une grande finesse historique. En plus on y croise le champion du monde du twist (qui continue à twister tout en répondant aux questions) et on y aperçoit Ferdinand Lop. Même la musique de Michel Legrand est adéquate et bien en place. Chef d'œuvre !!! 

très bon, on ne voit pas passer les 2h45.

Se7en : impressionnant de maitrise, malgré une ou deux facilités scénaristiques. Le film n'a pas pris une ride.

Omsk a écrit:

Se7en : impressionnant de maitrise, malgré une ou deux facilités scénaristiques. Le film n'a pas pris une ride.

la fin est baclée tout de même.

Laurent Bigot a écrit:

très bon, on ne voit pas passer les 2h45.

Pas faux.

gesticulation et clichés au programme



grand film très noir tiré d'un grand livre

Laurent Bigot a écrit:

film pour ceux qui aiment bouffer chez McDo en prenant le même menu à chaque fois.



gesticulation et clichés au programme

Beaucoup aimé ces deux films pour ma part. De très bons divertissements.

bon concurrent pour le pire film de tous les temps (en français c'est encore pire)

Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures - Claude Lanzmann. Tourné à l'époque de Shoah mais sorti à part, Sobibor est un récit coup de poing sur quelques hommes décidés à s'évader (et réussir) d'un camp d'extermination. Humanité plus qu'émouvante de Yehuda Lerner et de son histoire, livrée sans grosses ficelles ni effets faciles. Documentaire qui marque et plus digeste que Shoah.

sorte de mise à jour des western avec Clint Eastwood des 70s, plutôt réussi (la photographie est particulièrement magnifique)

Omsk a écrit:

Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures - Claude Lanzmann. Tourné à l'époque de Shoah mais sorti à part, Sobibor est un récit coup de poing sur quelques hommes décidés à s'évader (et réussir) d'un camp d'extermination. Humanité plus qu'émouvante de Yehuda Lerner et de son histoire, livrée sans grosses ficelles ni effets faciles. Documentaire qui marque et plus digeste que Shoah.

Oui, je l'ai vu. Tout à fait d'accord avec toi.

https://www.youtube.com/watch?v=_WlnVRQo0jk

« L'initiation », documentaire sur les écoles de commerce
Terrifiant, comme vous vous en doutez

ZigZagWanderer a écrit:

https://www.youtube.com/watch?v=_WlnVRQo0jk

« L'initiation », documentaire sur les écoles de commerce
Terrifiant, comme vous vous en doutez

Merci ! Je l'avais vu, mais je ne me souvenais plus du titre. Ce documentaire est édifiant.

Si je croise un jour le prof qu'on voit au début, je lui pète les genoux. 
Je devrais pas regarder ça, ça va me faire rager pendant deux semaines.