Presse musicale

blau_up a écrit:

cette info est de première ordre, tellement anecdotique qu'elle en devient assez géniale

sinon, un petit article humoristique chez les inrocks
le vrai rocker s'habille réac

Frankystooge a écrit:

blau_up a écrit:

cette info est de première ordre, tellement anecdotique qu'elle en devient assez géniale

sinon, un petit article humoristique chez les inrocks
le vrai rocker s'habille réac

Je suis même pas sur que ce soit un article humoristique... Il y aquelques années il y avait un calendrier ouï FM. Dedans on trouvait une page avec les Ramones avec le commentaires "Ces gars là ont connu pire que l'enfer, devenir un t-shirt Zadig & Voltaire"...
En fait on confond les gens qui pensent s'habiller rock et ceux qui en écoutent vraiment...
Et puis pour appuyer leur propos sur le côté bourgeois on prend l'exemple des mods tout en faisant abstraction par exemple des rockers avec lesquels ils se fritaient ! Un gars ou une nana avec un Harrington ou un cuir ce sera tjs plus rock que de s'habiller chez Dior...
Même si en même temps l'habit n'a jamais fait le moine...

blau_up a écrit:

ce n'est pas sur la presse musicale, mais comme ça a un rapport à l'industrie du disque et que c'est à mourir de rire de bêtise d'énarques je devais quand même mettre un lien...

la carte de téléchargement pour les DJEUNZ

On touche le fonds là... Quand je pense que dans le même temps les parlementaires européens réfléchissent à la licence globale (avec l'opposition de la France pour l'essentiel...)

Je ne crois pas que ce truc là soit humoristique, ça a quand même fait la couv' de leur canard
Les Inrocks qui t'expliquent ce que fait "le vrai rocker", c'est quand même assez drôle

Ils ont une belle tête leurs vrais rockers


Il me semble avoir vu la fille au concert du Gommard l'autre fois

ahahah.
pas lu tout l'article, mais la référence du groupe de rock qui s'habille bourge, c'est Vampire Weekend (re-ahahaha)...

Je crains que cet article ne soit "que" sérieux. Ce qui le rend d'autant plus flippant.

Dans la catégorie "Merci les Inrocks", je sais pas si vous avez remarqué mais depuis quelques temps sur Deezer, on peut lire la critique des Inrocks correspondant à l'album qu'on cherche à écouter.... Bon, c'est une bel exemple de placement de produit, certes, mais vraiment, des fois, tu cliques sur "lire plus", tu le regrettes. C'est parfois à la limite de l'affligeant.

Non en fait, pas à la limite. TOTALEMENT affligeant, option, "j'ai pas compris l'album, je vais mettre des mots totalement désuets pour que toi tu comprennes pas ma critique".

on veut des exemples

pour etre juste les inrocks ont quand meme quelques bons cotés. par exemple, ils sont dans les rares a chroniquer les "musiques du monde" alternatives, (genre Group Doueh). Et y a des pépites la dedans.

blau_up a écrit:

on veut des exemples

Bon, alors, hier j'ai écouté Pinkerton de Weezer (oui, c'est un de mes albums fétiches, c'est l'album le plus crépusculaire et déprimant de Weezer et je ne saurais tolérer aucune discussion ni gaudriole à ce sujet.
Résumon vite: c'est un album déprimant ou notre loser préféré Rivers Cuomo narre par le menu ses mésaventures sentimentales. C'est beau, mais triste et un brin affligeant. C'est la lose quoi.

Pour le crétin des Inrtocks, c'est:

Crétin des Inrocks cité par Deezer a écrit:

On n'avait jamais joué L'Hymne à la joie avec autant de générosité et d'électricité que chez Weezer, de plus en plus euphorisant.

"Tout ça commence à devenir sérieux" ­ Rivers Cuomo, Getchoo.
Attention, cet avertissement, même hors contexte, est à prendre au pied de la lettre. Son bassiste Matt Sharp revenu de son cocufiage avec les Rentals, Weezer pique avec Pinkerton la clé de la réussite et erre, insolent, sur les routes de la gloire. Et tonne, vengeur, contre les Cassandre d'hier ­ intégr(al)ité restituée, radicalité poussée, extrémités tour à tour ralliées : moins p(r)op(re), avec plus de (ga)rage, Pinkerton s'évade de la cage dorée dans laquelle s'était trop vite enfermé son prédécesseur, maquille ses sonorités d'un écran neigeux savoureusement parasitaire, sépare judicieusement l'acoustique de l'électrique pour mieux les faire vivre seuls, pleinement libérés. De l'explosif Getchoo au troublant Butterfly ­ antipodes étonnamment proches d'une logique radicalement cohérente ­, Weezer établit le code binaire du tout ou rien. La même loi qui renvoie dos à dos les propos dialectiques sur la nature humaine de Cuomo & Co : vrais-faux rigolos ? Ni vrais ni faux, mais plutôt : Weezer ou rien. Quand le hardcore politique et le lo-fi ­ entre autres ­ assènent leur message (toujours formel) de façon totalitaire et donc en sens unique, la musique de Weezer rétablit une sorte de réponse, vit en partie d'elle : le feed-back, dirait Baudrillard (littéralement, "nourri en retour"). Quand les (beaux) dictateurs susnommés transmettent leur révolte ou leur abattement ­ et par-là nous relèguent au rang d'auditeurs passifs toujours complaisants ­, Weezer, groupe social, invite à la danse sociale de l'échange. Enchanteur enchanté, il nous refile son alacrité qui l'arrose à son tour, à travers le tuyau de ses refrains entonnés en chœur. De simples histoires de garçons et de filles où Cuomo ­ jouant à fond la carte de la réciprocité ­ reverse la grâce houleuse de ses vocaux dans la crasse poudreuse de ses guitares, reverse le féminin dans le masculin, permutant, échangiste, le you et le me en vases communicants ("I know all about you/And you know all about me", "I think I'll be good for you/ And you'll be good for me", "Nobody knows me like her/Nobody knows her like me", etc.). Pas étonnant qu'Undone ­ The Sweater song ou The World has turned and left me here aient mis sens dessus dessous les campus américains. Pink triangle et Across the sea devraient d'ailleurs aujourd'hui provoquer le même retournement fou, la même volte-face des zygomatiques : gavé de ce rock altruiste, non exclusif et anti-ascétique, Pinkerton s'admire, donne et reçoit dans le miroir sans tain de notre joie conquise.

Moi je dis mention spéciale à "Enchanteur enchanté, il nous refile son alacrité qui l'arrose à son tour, à travers le tuyau de ses refrains entonnés en chœur" (Et pour vérifier sur pièces, c'est LA.

Z'ont une sacré tête de cul leurs rockers aux inrocks.
Cet article ne parle pas de rock on est d'accord ?
Sinon le calendrier dont parle Francky, j'l'avais trouvé assez marrant.

Un cas d'école cette chronique du Weezer ! N'importe quoi...

Guic' the old a écrit:

blau_up a écrit:

on veut des exemples

Bon, alors, hier j'ai écouté Pinkerton de Weezer (oui, c'est un de mes albums fétiches, c'est l'album le plus crépusculaire et déprimant de Weezer et je ne saurais tolérer aucune discussion ni gaudriole à ce sujet.
Résumon vite: c'est un album déprimant ou notre loser préféré Rivers Cuomo narre par le menu ses mésaventures sentimentales. C'est beau, mais triste et un brin affligeant. C'est la lose quoi.

Pour le crétin des Inrtocks, c'est:

Crétin des Inrocks cité par Deezer a écrit:

On n'avait jamais joué L'Hymne à la joie avec autant de générosité et d'électricité que chez Weezer, de plus en plus euphorisant.

"Tout ça commence à devenir sérieux" ­ Rivers Cuomo, Getchoo.
Attention, cet avertissement, même hors contexte, est à prendre au pied de la lettre. Son bassiste Matt Sharp revenu de son cocufiage avec les Rentals, Weezer pique avec Pinkerton la clé de la réussite et erre, insolent, sur les routes de la gloire. Et tonne, vengeur, contre les Cassandre d'hier ­ intégr(al)ité restituée, radicalité poussée, extrémités tour à tour ralliées : moins p(r)op(re), avec plus de (ga)rage, Pinkerton s'évade de la cage dorée dans laquelle s'était trop vite enfermé son prédécesseur, maquille ses sonorités d'un écran neigeux savoureusement parasitaire, sépare judicieusement l'acoustique de l'électrique pour mieux les faire vivre seuls, pleinement libérés. De l'explosif Getchoo au troublant Butterfly ­ antipodes étonnamment proches d'une logique radicalement cohérente ­, Weezer établit le code binaire du tout ou rien. La même loi qui renvoie dos à dos les propos dialectiques sur la nature humaine de Cuomo & Co : vrais-faux rigolos ? Ni vrais ni faux, mais plutôt : Weezer ou rien. Quand le hardcore politique et le lo-fi ­ entre autres ­ assènent leur message (toujours formel) de façon totalitaire et donc en sens unique, la musique de Weezer rétablit une sorte de réponse, vit en partie d'elle : le feed-back, dirait Baudrillard (littéralement, "nourri en retour"). Quand les (beaux) dictateurs susnommés transmettent leur révolte ou leur abattement ­ et par-là nous relèguent au rang d'auditeurs passifs toujours complaisants ­, Weezer, groupe social, invite à la danse sociale de l'échange. Enchanteur enchanté, il nous refile son alacrité qui l'arrose à son tour, à travers le tuyau de ses refrains entonnés en chœur. De simples histoires de garçons et de filles où Cuomo ­ jouant à fond la carte de la réciprocité ­ reverse la grâce houleuse de ses vocaux dans la crasse poudreuse de ses guitares, reverse le féminin dans le masculin, permutant, échangiste, le you et le me en vases communicants ("I know all about you/And you know all about me", "I think I'll be good for you/ And you'll be good for me", "Nobody knows me like her/Nobody knows her like me", etc.). Pas étonnant qu'Undone ­ The Sweater song ou The World has turned and left me here aient mis sens dessus dessous les campus américains. Pink triangle et Across the sea devraient d'ailleurs aujourd'hui provoquer le même retournement fou, la même volte-face des zygomatiques : gavé de ce rock altruiste, non exclusif et anti-ascétique, Pinkerton s'admire, donne et reçoit dans le miroir sans tain de notre joie conquise.

Moi je dis mention spéciale à "Enchanteur enchanté, il nous refile son alacrité qui l'arrose à son tour, à travers le tuyau de ses refrains entonnés en chœur" (Et pour vérifier sur pièces, c'est LA.

Sublimissime ! Mais où est-ce qu'ils l'ont cherché le mec qu'a écrit ça ?!? Quelle est la drogue qui tourne aux Inrocks ?

Je me souviens d'une chronique du premier album des Dirty Pretty Things en 2006 qui m'avait estomaqué : un article assez long, un copier-coller du dossier de presse dans lequel la journaliste avait réussi la performance de ne citer aucun titre de morceau et au bout duquel il était impossible de savoir si l'album était vraiment bon ou non (en dehors du bout de phrase "prévisible mais sympathique")

http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/article/waterloo-to-anywhere/

Citation :

Une des premières chansons des Libertines, sur l'explosif Up the Bracket, s'intitulait Boys in the Band ; notre petit Carlos a désormais plein de nouveaux garçons dans son groupe. A ma gauche tout d'abord, Gary Powell, fascinant batteur, ancien membre des Libertines, il tape sur des bambous et c'est numéro un. A ma droite, Anthony Rossomando, également aperçu, en intérim, aux côtés de Barât lors des absences répétées de Doherty. A la basse, Didz Hammond, ancien membre de The Cooper Temple Clause.

Tout ce beau monde forme donc aujourd'hui les Dirty Pretty Things et, une fois les craintes dissipées, il faut reconnaître que ce quatuor ressemble beaucoup plus à un vrai groupe qu'à un simple rassemblement de musiciens aux affinités communes. Résultat des courses : alors qu'Alan McGee (fondateur du label Creation et manager des Libertines) avait dû, il y a deux ans, engager des videurs tout musclés pour empêcher Barât et Doherty de s'entretuer en studio, la préparation du premier disque des Dirty Pretty Things semble s'être davantage apparentée à une sympathique et bucolique retraite entre amis. Nous nous sommes retrouvés dans un trou paumé de Cornouailles, à une heure et demie de marche du moindre signe de civilisation. Il n'y avait qu'un seul taxi dans toute la région pour assurer la liaison entre nous et le monde. C'était une atmosphère à la fois bizarre et propice à la création. C'est là que nous avons commencé à écrire et composer les nouveaux morceaux.?

Des morceaux présentés en exclusivité à Paris, l'automne dernier, lors d'un concert au Triptyque auquel assistait le producteur californien Dave Sardy (réalisateur des albums de The Thrills, Oasis et même Slayer), qui invita alors le groupe à se rendre à Los Angeles pour y enregistrer la première partie du disque ? la seconde fut achevée au mois de janvier à Glasgow avec le producteur Tony Doogan (Belle & Sebastian, The Delgados, Mogwai ). Waterloo to Anywhere ressemble fortement ? et beaucoup plus que le plutôt expérimental Down in Albion de Babyshambles ? au troisième album, carré, classique, prévisible qu'auraient pu composer les Libertines. D'abord parce qu'on y retrouve ce son de guitares, très identifiable, qu'on avait découvert sur les deux premiers disques, d'autre part parce qu'il propose, comme ses deux prédécesseurs, une succession de punk-pop songs courtes, directes, efficaces, aux mélodies toujours autant influencées par le Velvet Underground que par The Clash.

Plus aucune trace de tension ou de mélancolie chez le toujours sexy Carl Barât, simplement une envie de jouer, tranquilou, les nouvelles chansons de ce prévisible mais sympathique Waterloo to Anywhere ? un titre inspiré par le quartier de la rive gauche de Londres dans lequel réside Barât depuis quelque temps. Un quartier, mesdames et messieurs, où ont été tournées quelques scènes de Bridget Jones. Il s'agissait du deuxième épisode. Ça s'appelait L'Age de raison'.

Stop pitié n'en jetez plus !

oups

[quote="Peter Mermoz Steinhauser"]

Guic' the old a écrit:

Pour le crétin des Inrtocks, c'est:

etc, etc.
Pour de la belle critique de disques, lisons Diapason : c'est clair, le style est fleuri, délicatement poétique à l'occasion, et les références objectives sont légion.
"De réelles qualités de sonorité, un climat prenant, le Scherzo n°1 et la Polonaise en Fa# mineur convainquent par leur franchise et une partie centrale intériorisée. Les Mazurkas sont très joliment jouées, avec esprit, mystérieusement évanescentes. La sonate, comparée aux plus grands noms (Alfred Cortot, Serge Rachmaninoff, Martha Argerich, Nelson Freire), est une excellente version, sans les tics, sans les effets de manche."
ou encore,
« .. côté violes, c’est le grand luxe. Qu’attendre d’ailleurs de ces cinq éminents gambistes si ce n’est une tapisserie frémissante aux reflets moirés et aux teintes abyssales ? Si ce n’est cette rigueur rythmique où jamais le sombre climat des œuvres ne vient mollir le trait ni rendre délétère un discours triste mais assuré ? Et la mise en place structurelle des in nomine les rend d’une lisibilité exceptionnelle.. un splendide hommage au génie de Byrd, un bouquet de langueurs frémissantes et de sanglots délicieux... »
Le fait que cela n'ait rien à avoir avec la musique que nous écoutons est-il réellement un problème ?
Certes, il y 2 fois "frémissante" dans le dernier extrait. Mais, bon, le frémissement c'est comme la nicotine, quand on a commencé, c'est dur de s'arrêter, hein .

A mes yeux, une bonne critique musicale c'est un texte bien écrit, argumenté et qui m'en apprend davantage sur le groupe, son oeuvre, ses influences, son univers, etc. Ce qui me donnera envie de découvrir ou d'éviter à jamais un artiste. Cet article des inrocks est exactement l'opposé de cela.

Je déteste aussi les articles écrits par de pseudo journalistes gonzo dans lesquels ils racontent plus leur vie qu'autre chose. Que les journalistes gonzo de l"époque le fassent, ok, ils étaient des rock star à leur façon, des personnalités respectées par les musiciens, etc. Mais quand des quidam qui n'ont ni style, ni culture musicale publient des critiques de disque commençant par des phrases du genre "L'autre jour j'étais dans le métro quand celui-ci s'est arrêté pour laisser monter les gens" etc., ça me gonfle !

Pfff.. Ce qui fait une bonne ou une mauvaise critique, on pourrait en faire des pages...
En apprendre plus sur l'artiste, oui, bien sur, c'est toujours interessant, raconter sa vie, pourquoi pas, ça peut donner du relief à la critique et rendre le truc "plus humain"...

Mais surtout, moi ce que j'aime, c'est quand après avoir lu la critique, je me sens pas obligé de m'en référer à la %*µ£ de note donnée au truc pour savoir vraiment ce que vaut l'album. J'aime que le mec ait un avis (même pas tranché forcément, non, un avis, c'est déjà bien) et qu'il l'assume, et qu'il le dise DANS sa critique.

La critique du Weezer se double d'un syndrôme assez insupportable: le syndrome de l'écrivain frustré. Si tous les critiques ne sont pas forcément des artistes frustrés (un jour faut passer outre ce cliché), parfois tu lis des critiques (et pas forcément de bouquins, mais de disques, de films...) et tu vois à 600 mètres que le gars qui a écrit ça est un gros frustré de la plume, un atrophié du style, et se sent obligé de faire de belles phrases, parce qu'elles sont là, elles veulent sortir de son stylo, et lui de se regarder écrire, mu par une inspiration fascinante, et de ne pas se relire sous peine de réaliser à quel point c'est à côté de la plaque, parce que si relecture il y avait, un peu de bon sens (généralement, il est malheureusement dissimulé par un égo démentiel) suffirait à faire comprendre que, non, décement, la destination de ce texte n'est que la corbeille et non un quelconque lectorat.

Patrick Eudeline, si tu me lis, des bises.

Guic' the old a écrit:

Mais surtout, moi ce que j'aime, c'est quand après avoir lu la critique, je me sens pas obligé de m'en référer à la %*µ£ de note donnée au truc pour savoir vraiment ce que vaut l'album. J'aime que le mec ait un avis (même pas tranché forcément, non, un avis, c'est déjà bien) et qu'il l'assume, et qu'il le dise DANS sa critique.

C'est chouette les notes pourtant !

Ahah, j'adore les notes au dixième prêt de pitchfork, c'est aussi abscon que dans le patinage artistique

beat4less a écrit:

Ahah, j'adore les notes au dixième prêt de pitchfork, c'est aussi abscon que dans le patinage artistique

Je croyais que c'était l'une des règles d'or de ce forum : ne pas remettre en cause cette noble et virile discipline qu'est le patinage artistique.

Guic' the old a écrit:

La critique du Weezer se double d'un syndrôme assez insupportable: le syndrome de l'écrivain frustré. Si tous les critiques ne sont pas forcément des artistes frustrés (un jour faut passer outre ce cliché), parfois tu lis des critiques (et pas forcément de bouquins, mais de disques, de films...) et tu vois à 600 mètres que le gars qui a écrit ça est un gros frustré de la plume, un atrophié du style, et se sent obligé de faire de belles phrases, parce qu'elles sont là, elles veulent sortir de son stylo, et lui de se regarder écrire, mu par une inspiration fascinante, et de ne pas se relire sous peine de réaliser à quel point c'est à côté de la plaque, parce que si relecture il y avait, un peu de bon sens (généralement, il est malheureusement dissimulé par un égo démentiel) suffirait à faire comprendre que, non, décement, la destination de ce texte n'est que la corbeille et non un quelconque lectorat.

+1
j'ajouterai que certains sont assez spécialistes de faire de "belles phrases" mais qui veulent rien dire
tu relis trois fois le truc avant de comprendre que ya rien à comprendre

Merci à tous les citateurs d'Inrocks. La prose de ces derniers va me faire baigner dans l'aise pour au moins trente-six heures d'affilée.
(Diantre, je n'avais jamais maquillé des sonorités avec un écran, même neigeux. Oh, délectable aussi, les "antipodes étonnamment proches d'une logique radicalement cohérente").

(photo tirée de l'article des Inrocks "le vrai rocker s'habille réac")

Le jour où je vois Mick Collins habillé comme ça, je brûle tous mes disques.

Rémi a écrit:

(photo tirée de l'article des Inrocks "le vrai rocker s'habille réac")

Le jour où je vois Mick Collins habillé comme ça, je brûle tous mes disques.

d'autant que chacun sait que le vrai rocker porte le bandana, la moustache et le veste en jean sans manches

http://www.flickr.com/photos/funkytreetown/3582859442/in/photostream/#/photos/funkytreetown/3582859442/in/set-72157619058287450/

Rémi a écrit:

(photo tirée de l'article des Inrocks "le vrai rocker s'habille réac")

Le jour où je vois Mick Collins habillé comme ça, je brûle tous mes disques.

J'trouve ça plutôt classe ce petit côté gentleman farmer...
(et Mick Collins n'est pas connu pour un style vestimentaire sans faille...)

teenagegraveman a écrit:

Rémi a écrit:

(photo tirée de l'article des Inrocks "le vrai rocker s'habille réac")

Le jour où je vois Mick Collins habillé comme ça, je brûle tous mes disques.

J'trouve ça plutôt classe ce petit côté gentleman farmer...
(et Mick Collins n'est pas connu pour un style vestimentaire sans faille...)

On peut aussi dire " le vrai réac s'habille Rockeur " , non ???

Eric a écrit:

d'autant que chacun sait que le vrai rocker porte le bandana, la moustache et le veste en jean sans manches

Le rocker psychédélique porte le bandana aussi mais c'est pour retenir ses longs cheveux, il porte des colliers et des bracelets, des lunettes noires rondes, et il joue de la basse comme un dieu.

Épissétou.