humeur du moment

Même avec la spé maths de terminale S (pas exactement du high level) ça ne me semble pas excessivement compliqué.

De toutes façons, les maths c'est bien.

Foxhole a écrit:

De toutes façons, les maths c'est bien.

en voilà une réflexion pleine de sagesse,
et puis c'est tellement convenu de cracher sur les maths,
dire ça c'est tellement punk 2012

ça ne raconte rien ton truc Ratel là, c'est juste un ensemble de définitions - rien à interpréter, faut juste en prendre acte...
Sur la suite on pourra t'aider au besoin

beat4less a écrit:

ça ne raconte rien ton truc Ratel là, c'est juste un ensemble de définitions - rien à interpréter, faut juste en prendre acte...
Sur la suite on pourra t'aider au besoin

exactly,
j'en suis arrivé au bout et c'est effectivement qu'une succession de définitions, pas de problème à résoudre,
mince alors!

youpi: Triptides morceau du jour (pour encore quelques heures) sur Magic!

Foxhole a écrit:

Même avec la spé maths de terminale S (pas exactement du high level) ça ne me semble pas excessivement compliqué.

De toutes façons, les maths c'est bien.

confondre formalisation et mathématicité (voire scientificité), non seulement ça tue des chatons, mais ça peut même tuer (épistémologiquement) des renardes ou des ratels

beat4less a écrit:

ça ne raconte rien ton truc Ratel là, c'est juste un ensemble de définitions - rien à interpréter, faut juste en prendre acte...
Sur la suite on pourra t'aider au besoin

chais bien, mais j'allais pas mettre un bout du milieu, même si c'est une blague t'as le reste là si tu veux : Solfège, commutation partielle et automates de contrepoint
sinon pareil, aucun mal à suivre le raisonnement mathématique, juste grognon de devoir traduire le langage formel, 20 ans que je l'utilise au mieux une fois tous les 3 ans, ça rouille

Cela dit, appliquer la théorie des ensembles au solfège, c'est pousser le bouchon un peu loin. La formalisation arithmétique du solfège date de Pythagore quand même.

Après, bon, malgré un passé de matheux "hardcore", j'ai du mal à saisir où l'auteur veut en venir.

(Sinon, oui, les maths, c'est bien, mais c'est super tendu dès lors que faire appel à ton sens physique sert plus à rien... )

Guic' the old a écrit:

j'ai du mal à saisir où l'auteur veut en venir.

Pas fais l'effort de comprendre perso, mais à partir du moment où t'as envie ce genre d'approche peut être stimulante et créative - genre associer des couleurs aux notes, des formes géométriques etc.

Faut aussi de la super drogue bien entendu.

Mais le pire c'est qu'à la base c'est pas con... Toutes les gammes sont basées sur le concept de "suites mathématiques" rapport aux fréquences des notes...
Mais là c'est un mauvais choix théorique pour moi. Enfin bon. La seule bonne application de la théorie des ensembles à la musique, à mes yeux, reste ça:

C'est quand même assez flippant comme moyen de "formaliser" la musique,
ça me déprime moi, tient, puisqu'on est dans le sujet de l'humeur...

t'as franchement raté un truc, là, guic

ça sert à ça : automatiser le travail de composition, voire d'improvisation (interactive donc) en live. dans les grandes lignes, la bécane analyse un corpus, décèle les pulsations, relève les notes présentes à chaque pulsation, dégage les probabilités de succession de chaque groupe de notes de pulsation en pulsation, et les applique pour composer de nouveaux morceaux dans le style - avec bien sûr des couches supplémentaires d'harmonisation, rhythmicité et arrangement. extrêmement impressionnant en soi, et extrêmement puissant dans son potentiel expérimental pour vérifier (ou falsifier) une analyse musicologique en comparant la structure interne des productions acceptées ou rejetées par un panel d'experts (avec évaluation des biais par admixion de compositions "authentiques" dans le corpus, bien sûr)

ratel a écrit:

t'as franchement raté un truc, là, guic

ça sert à ça : automatiser le travail de composition, voire d'improvisation (interactive donc) en live. dans les grandes lignes, la bécane analyse un corpus, décèle les pulsations, relève les notes présentes à chaque pulsation, dégage les probabilités de succession de chaque groupe de notes de pulsation en pulsation, et les applique pour composer de nouveaux morceaux dans le style - avec bien sûr des couches supplémentaires d'harmonisation, rhythmicité et arrangement. extrêmement impressionnant en soi, et extrêmement puissant dans son potentiel expérimental pour vérifier (ou falsifier) une analyse musicologique en comparant la structure interne des productions acceptées ou rejetées par un panel d'experts (avec évaluation des biais par admixion de compositions "authentiques" dans le corpus, bien sûr)

Ca sert donc à... mécaniser intégralement le concept d'improvisation????

Mais ça existe déjà un truc qui fait ça.

On appelle ça Mark Knopfler.

ratel a écrit:

t'as franchement raté un truc, là, guic

ça sert à ça : automatiser le travail de composition, voire d'improvisation (interactive donc) en live. dans les grandes lignes, la bécane analyse un corpus, décèle les pulsations, relève les notes présentes à chaque pulsation, dégage les probabilités de succession de chaque groupe de notes de pulsation en pulsation, et les applique pour composer de nouveaux morceaux dans le style - avec bien sûr des couches supplémentaires d'harmonisation, rhythmicité et arrangement. extrêmement impressionnant en soi, et extrêmement puissant dans son potentiel expérimental pour vérifier (ou falsifier) une analyse musicologique en comparant la structure interne des productions acceptées ou rejetées par un panel d'experts (avec évaluation des biais par admixion de compositions "authentiques" dans le corpus, bien sûr)

Je me demande d'ailleurs si, à l'avenir, des supers ordinateurs parviendront à déceler que telle chanson a été écrite par Lennon et non par McCartney, ou que tel solo est joué par Dave Davies et non par Jimmy Page.

Un peu comme dans les études de fréquence qui avaient démontré qu'une partie de l'oeuvre de Molière était en réalité écrite par Corneille.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paternit%C3%A9_des_%C5%93uvres_de_Moli%C3%A8re

"Dominique Labbé, chercheur au Centre de recherche sur le politique, l'administration, la ville et le territoire (CERTA) et à l'institut d'études politiques de Grenoble, spécialisé dans les statistiques appliquées aux langages, a utilisé des outils statistiques pour étudier la question.
Sa méthode consiste à mesurer la distance intertextuelle entre deux
textes. Cette distance est « la somme des différences entre les
fréquences de tous les vocables du plus petit texte comparé à ceux de
tous les échantillons aléatoires possibles à la taille du plus petit que
l'on peut extraire du plus grand ».

La distance relative permet d'obtenir une mesure entre 0 et 1. Si
tous les mots sont employés dans deux textes à la même fréquence, la
distance relative est 0. Si les textes ne partagent aucun mot en commun,
la distance est de 1. Cette distance mesure la ressemblance entre deux
textes. De nombreuses précautions sont nécessaires, il faut notamment
respecter une taille de texte supérieure à 5 000 mots, et lemmatiser
(différencier les homonymes, repérer tous les genres d'un même mot...)
les deux textes. Après un étalonnage sur de nombreux textes de tout
type, Labbé conclut que deux textes dont la distance intertextuelle est
inférieure ou égale à 0,20 sont forcément du même auteur. Entre
0,20 et 0,25 ils sont probablement du même auteur, ou écrits à la même
époque, dans un même genre, sur un sujet identique, avec des arguments
comparables. Entre 0,25 et 0,40 il est difficile de définir la paternité
d'un texte anonyme, et au-dessus de 0,40 les deux auteurs sont
certainement différents, ou d'un genre très éloigné.

Labbé a donc utilisé son algorithme
sur les textes de Molière et de Corneille. Ses conclusions sont que 16 à
18 comédies attribuées à Molière sont en fait des écrits de Corneille,
leur distance interlexicale avec les textes de Corneille étant
inférieure à 0,25."

D'ailleurs ces outils mathématiques existent déjà pour la reconnaissance vocale.

C'est comme ça que Plastic Bertrand a été démasqué (les analyses ayant prouvé que le chanteur avait un accent ch'ti et non belge, et qu'il s'agissait donc en réalité de Lou Deprijck).

Infrason a écrit:

Je me demande d'ailleurs si, à l'avenir, des supers ordinateurs parviendront à déceler que telle chanson a été écrite par Lennon et non par McCartney

C'est assez bien décrit dans le bouquin de Macdonald sur les Beatles : pas compliqué !
Grosso merdo Lennon faisait des chansons avec une mélodie lead sur peu de notes, rapprochées (les accords d'accompagnement créant la richesses mélodique) et McCartney plutôt l'inverse, des mélodies sur un spectre bien plus large.
Easy pour ordimini

Exemples : I am The Walrus VS Yesterday

[quote="beat4less"]

Infrason a écrit:

Easy pour ordimini

[voix de robot] Bien. Un point. Appuie sur la case verte [fin de la voix de robot]




Et ça me fait penser pour Eric : si tu cherches un expert en PHP, je maîtrise à peu près l'Ordimini. Dès fois que ça pourrait t'être utile.

beat4less a écrit:

Infrason a écrit:

Je me demande d'ailleurs si, à l'avenir, des supers ordinateurs parviendront à déceler que telle chanson a été écrite par Lennon et non par McCartney

C'est assez bien décrit dans le bouquin de Macdonald sur les Beatles : pas compliqué !
Grosso merdo Lennon faisait des chansons avec une mélodie lead sur peu de notes, rapprochées (les accords d'accompagnement créant la richesses mélodique) et McCartney plutôt l'inverse, des mélodies sur un spectre bien plus large.
Easy pour ordimini

Exemples : I am The Walrus VS Yesterday

Plus simple encore: chacun chante sur ses compos sauf LE titre de Ringo sur chacun des albums jusqu'au Double Blanc.

En fait c'est beaucoup moins clair à leurs débuts : ils composaient vraiment à deux et c'est donc compliqué de distinguer les apports de chacun.
Mon exemple n'était pas pertinent...

bouhouhou... je veux vivre aux Etats-UNis... ou gagner au loto :

PETER
CASE & PAUL COLLINS REUNITE FOR A SPECIAL FULL-BAND SPRING 2012
TOUR, WHERE THE TWO WILL PERFORMING SONGS FROM THEIR BACK CATALOGS WITH
THE NERVES, THE BREAKAWAYS, THE PLIMSOULS AND THE BEAT!

on peut être sûr qu'ils ne passeront pas en France
par contre c'est probable qu'il y aura des dates en Europe (je mise sur l'Espagne!)

blau_up a écrit:

on peut être sûr qu'ils ne passeront pas en France
par contre c'est probable qu'il y aura des dates en Europe (je mise sur l'Espagne!)

pour l'instant c'est une tournée purement américaine

Frankystooge a écrit:

bouhouhou... je veux vivre aux Etats-UNis... ou gagner au loto :

PETER
CASE & PAUL COLLINS REUNITE FOR A SPECIAL FULL-BAND SPRING 2012
TOUR, WHERE THE TWO WILL PERFORMING SONGS FROM THEIR BACK CATALOGS WITH
THE NERVES, THE BREAKAWAYS, THE PLIMSOULS AND THE BEAT!

j'avais laissé un message sur le f*cebook de paul collins pour connaitre les dates européennes et savoir s'ils passeraient en france, pas de réponse...
ça a l'air de tenir encore bien la route, avec de nouveaux et fringants zicos sur les vidéos que j'ai pu voir!

Frankystooge a écrit:

bouhouhou... je veux vivre aux Etats-UNis...

ouiche, à Bedford, Indiana par exemple, un concert passable par an à moins de 200 kilomètres

ratel a écrit:

Frankystooge a écrit:

bouhouhou... je veux vivre aux Etats-UNis...

ouiche, à Bedford, Indiana par exemple, un concert passable par an à moins de 200 kilomètres

lol ratel quelle mauvaise fois,
quand un étranger affirme vouloir vivre en france, je ne pense pas que ses interlocuteurs pensent à Maubeuge en premier lieu

teenagegraveman a écrit:

ratel a écrit:

Frankystooge a écrit:

bouhouhou... je veux vivre aux Etats-UNis...

ouiche, à Bedford, Indiana par exemple, un concert passable par an à moins de 200 kilomètres

lol ratel quelle mauvaise fois,

Citation :

quand un étranger affirme vouloir vivre en france, je ne pense pas que ses interlocuteurs pensent à Maubeuge en premier lieu

concedo, concedo

nez en moins, des retours que j'ai des ricains, il semble que la grosse majorité d'entre eux aient moins l'opportunité de voir leurs groupes favoris que l'européen moyen - et réciproquement, pour les zikos, jouer en europe serait souvent jouer devant leur public, qui connaît leurs morceaux etc, plus qu'aux USA où le public serait celui par défaut de la salle (avec les avantages et les inconvénients, parfois dur de faire comprendre à des gens bons mais préparant leur première tournée européenne qu'ils ne valent pour l'instant pas un centime parce que personne ne les connaît)

'fin, c'est qu'une impression à grand trait, hein, j'ai ptet tout faux, et y'a certainement des masses d'exceptions