Quelles stratégies pour convertir les païens au r'n'r ?

refus de l'animalité ? beurk, je comprends enfin ce qui me rebute dans le rock 'n roll

"Il y a distinction conceptuelle", comme aurait dit mon ancienne prof de philo. Je n'aurais jamais été aussi d'accord.
(Dis Ratel, t'en as oublié un, pourtant les barrissements en musique ça rend plutôt pas mal. )

Euh, ouais, t'as raison, Ratel, c'est peut-être un peu con... c'est surtout très mal écrit, comme aurait raison de le dire Teenage. Mais un jour j'arriverai à les formuler, mes théories géniales.

Ah non la je trouve ca parfait bero, amen!

faut pas trop te flageller, béro, mais je crois qu'il y a encore du travail de conceptualisation

paradigme du désenchantement du monde, ptet ? ça serait dommage de retomber encore dans la critique du consumérisme et du monétarisme, mais y'a toujours forcément aussi de ça... ou quelque chose autour de la réaffirmation des valeurs dans la transgression, à l'opposé de leur dissolution dans le compromis ventre-mou postmoderne

et pour faire plaisir à fox :

ratel a écrit:

conceptualisation

Ah ah, je sais, mais il est tard ce soir et d'autre part la série sur les Rubble me sert à ça.

Bon, alors, pour synthétiser le propos:

Rock'n'roll =


Rock =



Allez, osez réfuter la théorie de la décadence

C'est pas si sérieux que ça, le rock'n'roll, les gars. C'est un truc pour s'amuser, pour se défouler, se taper des gonzesses (ou des mecs), faire chier les voisins ou parents et toute cette sorte de choses sans lesquelles la vie ne vaudrait pas d'être vécue. C'est là toute la beauté de la chose.

N'est-ce pas une erreur de prendre ça trop au sérieux? D'ailleurs y a-t-il quelque chose de pire qu'un groupe de rock sérieux?

Héééé, ça serait-y pas ça aussi qui distingue le rock'n'roll du rock institutionnel?

Ouaip, Mr. Ferraille: c'est fou comme tu le dis de façon plus claire et rapide.

Ouaip c'est un truc dont on ne parle pas le rock'n'roll, ça se "vit" - chacun à sa façon
Sauf qu'on est un peu là pour ça, en parler
Perpétuel dilemme

ratel a écrit:

paradigme du désenchantement du monde, ptet ? ça serait dommage de retomber encore dans la critique du consumérisme et du monétarisme, mais y'a toujours forcément aussi de ça... ou quelque chose autour de la réaffirmation des valeurs dans la transgression, à l'opposé de leur dissolution dans le compromis ventre-mou postmoderne

Donc le rock'n'roll appartiendrait à la raison positive, là où le rock tient de la raison instrumentale, selon les critères d'Adorno et Horkheimer enfin c'est plus nuancé que ça, hé hé

Urizen a écrit:

ratel a écrit:

paradigme du désenchantement du monde, ptet ? ça serait dommage de retomber encore dans la critique du consumérisme et du monétarisme, mais y'a toujours forcément aussi de ça... ou quelque chose autour de la réaffirmation des valeurs dans la transgression, à l'opposé de leur dissolution dans le compromis ventre-mou postmoderne

Donc le rock'n'roll appartiendrait à la raison positive, là où le rock tient de la raison instrumentale, selon les critères d'Adorno et Horkheimer enfin c'est plus nuancé que ça, hé hé

rhôô, c'est bô, ça : encore

ratel a écrit:

Urizen a écrit:

ratel a écrit:

paradigme du désenchantement du monde, ptet ? ça serait dommage de retomber encore dans la critique du consumérisme et du monétarisme, mais y'a toujours forcément aussi de ça... ou quelque chose autour de la réaffirmation des valeurs dans la transgression, à l'opposé de leur dissolution dans le compromis ventre-mou postmoderne

Donc le rock'n'roll appartiendrait à la raison positive, là où le rock tient de la raison instrumentale, selon les critères d'Adorno et Horkheimer enfin c'est plus nuancé que ça, hé hé

rhôô, c'est bô, ça : encore

Voui, asez élégant faut dire: Urizen distribue les claques avec une morgue de grand seigneur.

Ah ah, de toute façon je crois pas qu'ils auraient apprécié le rapprochement, vu ce qu'Adorno pensait de la musique populaire. C'est du détournement, comme les rapprochements abusifs qu'on fait souvent entre punk et situationnisme, sous pretexte que McLaren avait lu un demi-Guy Debord.

Mieux vaut quoiqu'il en soit se reporter au commentaire pertinent et plein de bon sens de Mr Ferraille, l'enculage de mouche percutant généralement violemment le mur inflexible de la réalité de la pensée intelectuelle, comme en témoigne cette touchante phrase du grand Jacques Ellul :

"Les Rolling Stones, c'est du bruit."

Urizen a écrit:

l'enculage de mouche percutant généralement violemment le mur inflexible de la réalité de la pensée intelectuelle,

bien sûr... mais c'est tellement bon !

bzzzzzz