vous écoutez quoi à l\'instant

ben on sent indéniablement un grande homogénéité et une ambiance globale travaillée sur un rubber soul par exemple comparativement à ceux d'avant,
concrètement, je passe très souvent des titres sur les 4 premiers beatles alors que quand j'écoute rubber soul, revolver ou sgt pepper c'est du début à la fin!

Je n'écoute pas mais je regarde la petite maison dans la prairie avec Johnny Cash...

teenagegraveman a écrit:

ben on sent indéniablement un grande homogénéité et une ambiance globale travaillée sur un rubber soul par exemple comparativement à ceux d'avant,
concrètement, je passe très souvent des titres sur les 4 premiers beatles alors que quand j'écoute rubber soul, revolver ou sgt pepper c'est du début à la fin!

assez OK
et j'adore les premiers albums, parce que les morceaux cool, sont fantastiques
mais il faut avouer que de temps en temps tu as une cover anodine qui casse un peu le rythme et empêche d'apprécier le disque d'un bout à l'autre

blau_up a écrit:

une cover anodine qui casse un peu le rythme et empêche d'apprécier le disque d'un bout à l'autre

Faut pas grand chose pour te couper l'envie toi...
J'en ai déja parlé, "Beatles For Sale" est un album grandiose, avec des covers anodines comme vous dites. Et je pense quasiment la même chose de "Please Please Me".

Et si je veux être de mauvaise foi, sur Revolver ya Yellow Submarine (qui sera toujours plus insupportable qu'un double album de reprises de Chuck Berry), sur Rubber Soul ya Michelle (faut quand même s'accrocher).
Bref tout cela est bien subjectif en fin de compte.

Pour changer des Beatles...



Ce qui est bien avec les live, c'est que la critique est aisée, à partir de quelques règles de base :
- La set liste est elle bonne ? Oui, en évitant le double on évite le côté répétitif que peut avoir le répertoire de Waits. Pas de vieux classiques mais plein de bonnes choses, des variations d'ambiance, une bonne heure et quart.
- Le son est il bon ? Oui, c'est chaud, c'est plein de jolis instruments, ça swing.
- La performance est elle bonne ? Oui, malgré le mélange de plusieurs dates, c'est du Tom Waits très en voix, ça rappe et ça graille, ça grince et ça crache, ça roule et ça traine.
- Est ce que ça change du studio ? Pas beaucoup, c'est le seul reproche, on a une homogénéité de son, ça sonne bien et ça sonne live, mais c'est un peu un live compilation, quoi que pas "best of" du tout (vu le choix du set et l'impossibilité de tirer 15 titres de Tom Waits sans dire qu'il en manque 15 autres).
- Est ce que le produit est bien foutu ? Semble que oui, je n'ai pas écouté le second cd de blabla, "Tom Tales", mais l'idée me semble bonne, et le digi est bien foutu, classe avec quelques bonnes photos dans le livret.
- Tirage complémentaire, le prix : moins de 15 euros, on se fiche pas de nous.

Bref, je suis z'happy.

Le Tom Waits, je crois que je vais m'y attarder...

Sinon restons sur l'impression d'origine ( la meilleure semble-t-il )

En ce moment j'écoute sur galette noire de chez Norton :

Et maintenant retour au calme...

Back to basics:
un peu (beaucoup) de Elmore James.
Quel son, nan mais quel son.

Une perle des 00's, The Jessica Fletchers, album "What Happened To The ?"

Je commence sérieusement à me poser sur le cas de ce grand monsieur :

(les lignes de basse de Costello sont super !)

Costello est assez super dans les 70s, et a le mérite d'essayer des choses diverses après. Juliette Letters avec un quatuor à corde au début des 90s est une belle réussite à des années lumieres de ce qu'il faisait à ses débuts (un peu comme Joe Jackson avec Night Music ou Heaven & Hell et autres).


Et hop, j'ai casé Joe Jackson.

ZiGGy a écrit:

Et hop, j'ai casé Joe Jackson.

personnellement j'associe assez facilement Costello avec Joe Jackson, et j'ajouterai bien Nick Lowe et Dave Edmunds

Et Graham Parker puisqu'on en parlait.

Nick Lowe je connais mal mais Dave Edmunds c'est quand même la génération d'avant, une forme plus rockab, un guitariste qui met le côté instrumentiste (performance) plus en avant que les autres. A la limite plus du côté de Dr Feelgood dans le mouvement général.

ZiGGy a écrit:

Et Graham Parker puisqu'on en parlait.

Nick Lowe je connais mal mais Dave Edmunds c'est quand même la génération d'avant, une forme plus rockab, un guitariste qui met le côté instrumentiste (performance) plus en avant que les autres. A la limite plus du côté de Dr Feelgood dans le mouvement général.

Dave Edmunds est effectivement plus vieux que Costello, de dix ans, ce qui n'est pas rien (Nick Lowe est entre les deux)

mais il faut quand même souligner les connections qui existent entre les uns et les autres (Costello, Lowe, Edmunds) et particulièrement autour de Nick Lowe

Nick Lowe a produit les Damned (leur premier album) et Elvis Costello (notamment "this year's model")

Dave Edmunds a produit les Flamin Groovies (période "shake some action") et Brinsley Schwarz (le groupe de Nick Lowe - dont deux morceaux seront repris par Costello)

enfin Dave Edmunds et Nick Lowe était dans le groupe Rockpile ensemble

donc on a quand même une sacrée connection autour de Nick Lowe
bon Joe Jackson n'a aucun lien avec tous ces noms, mais c'est vrai que stylistiquement c'est probablement le plus proche musicalement d' Elvis Costello (ils sont plus modernes et incisifs que Lowe et Edmunds je pense)

Ah ouais Rockpile c'était pas mal. Pas écouté depuis Mathusalem par contre.

Enfin oui, donc, plein de connexions, mais pas un même genre, pas une même scène, c'est ce sur quoi n'insistait. Exemple, Todd Rundgren, a ne pas confondre avec les NY Dolls ou Patti Smith. Pourtant tout ça c'est la scene NY et il a produit les deux. Mais c'est pas la même chose. Et les Stooges ont plus à voir avec le MC5 que le Velvet, même si Cage les a produit. Re-s'pas ? Vois tu où je veux en venir ? Si on parle de style/genre, si on parle de musique, si on parle des disques, et si on parle des gouts, Edmunds peut plaire et c'est intéressant d'aller vers lui, mais n'est pas une connexion directe à faire après Costello.

Et je dis ça alors que personnellement je préfère l'approche historique à l'approche "génétique".

Costello, Jackson et Parker, tu as sur la même fin des 70's trois singer-songwriters plutôt intello (textes et science de la compo), avec de super backing bands (Rumors, JJ Band, Attractions) n'envahissant pas l'espace sonore (peu de soli, peu de virtuosité, beaucoup de structures simples couplet/refrain liant voix et musique), toujours privilégiant la forme "chanson" (court, voix en avant, etc). Ils partagent aussi leur assez large ouverture musicale en parallèle avec leur énergie punk, ouverture qui va les conduire à changer rapidement de style(s) (et congédier leurs groupes respectifs autour de 1980) et multiplier les projets souvent différents et avec une intention/ambition artistique généralement assez marquée.

ZiGGy a écrit:

Ah ouais Rockpile c'était pas mal. Pas écouté depuis Mathusalem par contre.

Enfin oui, donc, plein de connexions, mais pas un même genre, pas une même scène, c'est ce sur quoi n'insistait. Exemple, Todd Rundgren, a ne pas confondre avec les NY Dolls ou Patti Smith. Pourtant tout ça c'est la scene NY et il a produit les deux. Mais c'est pas la même chose. Et les Stooges ont plus à voir avec le MC5 que le Velvet, même si Cage les a produit. Re-s'pas ? Vois tu où je veux en venir ? Si on parle de style/genre, si on parle de musique, si on parle des disques, et si on parle des gouts, Edmunds peut plaire et c'est intéressant d'aller vers lui, mais n'est pas une connexion directe à faire après Costello.

Et je dis ça alors que personnellement je préfère l'approche historique à l'approche "génétique".

Costello, Jackson et Parker, tu as sur la même fin des 70's trois singer-songwriters plutôt intello (textes et science de la compo), avec de super backing bands (Rumors, JJ Band, Attractions) n'envahissant pas l'espace sonore (peu de soli, peu de virtuosité, beaucoup de structures simples couplet/refrain liant voix et musique), toujours privilégiant la forme "chanson" (court, voix en avant, etc). Ils partagent aussi leur assez large ouverture musicale en parallèle avec leur énergie punk, ouverture qui va les conduire à changer rapidement de style(s) (et congédier leurs groupes respectifs autour de 1980) et multiplier les projets souvent différents et avec une intention/ambition artistique généralement assez marquée.

je trouve au contraire que connaître les connections (producteurs, musiciens en communs, groupes en commun) permet de mieux définir et est une approche intéressante

par contre je te rejoins tout à fait sur ton analyse de Joe Jackson et Costello ça me semble bien plus comparable qu'avec Edmunds et Nick Lowe, bien que ces derniers soient pas spécialement des adeptes de la virtuosité

pour reprendre sur mes histoires de connections / producteurs

c'est quand même un jeux assez intéressant

on se rend compte par exemple de la connection importante entre la scène pub rock, et power pop anglaise

Brinsley Schwarz => Nick Lowe
Kursaal Flyers => the Records
the Motors => Bram Tchaikovsky

Réécoutage du Len Parrot's Memorial Lift de Baxter Dury, paru en 2003, chef-d'oeuvre absolu de pop onirique, pure merveille de perfection fragile. Une sorte de Kevin Ayer blessé, en plus tremblotant, nacré et cristallin; musique quasi venue d'ailleurs remplie de trouvailles sonores, d'échos incertains, de moirures troubles.
Il n'est pas sur le site? Scandale. Sûr que ça plairait à Eric, faudrait essayer.

Son deuxième album était d'ailleurs plus traditionnel dans le son, bien, très bien, mais bon, pas assez autre, moins outerspace que celui-là.
Depuis, plus de nouvelles apparemment.
Encore un grand sacrifié sur l'autel impitoyable de l'undergrounde.

Le troisième (et dernier en date) Heavy Trash est étonnant

ca veut dire quoi étonnant? le 2eme était pas bon...

Il vaut quoi comparé aux deux autres ? Le premier m'avait emmerdé royalement, le second avait un bon groove et deux ou trois super titres, et en concert j'ai adoré... ça vaut le coup que j'investisse les oreilles fermées ?

le 1er?? il est excellent (pas la prod malheureusement) mais les morceaux: this days is mine, justine alright, gatorade: que du bonheur!

Je n'ai écouté qu'une fois, et guère attentivement, donc pour le propos analytique et définitif vous repasserez, mais j'ai trouvé ça étonnant de leur part car assez loin des clichés rockab'.

J'aime bien ce groupe, et en live c'est irrésistible effectivement...

(et la pochette est magnifique non ?)

beat4less a écrit:

assez loin des clichés rockab'

ah bon? parce que c'était tout l'interet du groupe justement... : un morceau à la Charlie Feathers, un à la Elvis, un à la Carl Perkins etc... mais en super bien fait, et heureusement mieux que les vilains Stray-Cats-revival-beaufs-machin-truc

mais bon, spencer, c'est en live qu'il est impressionnant ; j'écoute plus souvent le live du BX à Tucson que les albums j'avoue