vous écoutez quoi à l\'instant

Guic' the old a écrit:

Citation :

"Alfortville" est un putain de bon morceau

Mais une ville de merde.
D'après les paroles, et à supposer que le gars parle de ce qu'il voit de chez lui, il habite dans un des grands immeubles du chemin de la déportation.
Sinon, le gars il est "en cavale jusqu'à Paris. D'Alfortville jusqu'à Paris.".
Moi je me tape ca tous les matins, et c'est genre 6 minutes en RER. Pas de quoien faire une chanson.

moi je trouve que si, c'est cool de parler d'endroits proches de chez soit, de son propre vécu
par exemple à coté de chez moi il y a une église à Gentilly fréquenté par les portugais et quand j'étais petit quand je voyais cette église je savais que j'étais rentré. J'en ai parlé à quelqu'un qui vit pas très loin de chez moi et elle a eu cette même expérience.

Quand je rentre de chez un pote qui vit à Alfortville je vois la même chose que lui, notamment ce "temple chinois" (Chinagora) et je me suis déjà fait la réflexion que ces trajets étaient un bon matériel pour une chanson ou écrire.

Tu ne le vois pas d'une façon romantique parce que tu es un adulte dans une perspective "rationnelle" et non plus un enfant ou un adolescent pour qui Paris représente à la fois quelque chose de proche et de lointain toujours source d'expérience.
Enfin personnellement je crois beaucoup à décrire son propre vécu pour en tirer quelque chose de plus universel, ce que je vois ici: ce sentiment d'inconnu quand on est enfant, les lieux connus que l'on repère grâce à leur particularité dans le paysage etc.

MC5 m'a tuer a écrit:

Sinon blau l'association Kerber/Suicide c'est couillu

le dernier morceau de l'ep est une reprise de Keep Your Dreams

https://benkerber.bandcamp.com/track/keep-your-dreams-reprise-de-suicide

Ouais bon ça va hein.

blau_up a écrit:

Guic' the old a écrit:

Citation :

"Alfortville" est un putain de bon morceau

Mais une ville de merde.
D'après les paroles, et à supposer que le gars parle de ce qu'il voit de chez lui, il habite dans un des grands immeubles du chemin de la déportation.
Sinon, le gars il est "en cavale jusqu'à Paris. D'Alfortville jusqu'à Paris.".
Moi je me tape ca tous les matins, et c'est genre 6 minutes en RER. Pas de quoien faire une chanson.

moi je trouve que si, c'est cool de parler d'endroits proches de chez soit, de son propre vécu
par exemple à coté de chez moi il y a une église à Gentilly fréquenté par les portugais et quand j'étais petit quand je voyais cette église je savais que j'étais rentré. J'en ai parlé à quelqu'un qui vit pas très loin de chez moi et elle a eu cette même expérience.

Quand je rentre de chez un pote qui vit à Alfortville je vois la même chose que lui, notamment ce "temple chinois" (Chinagora) et je me suis déjà fait la réflexion que ces trajets étaient un bon matériel pour une chanson ou écrire.

Tu ne le vois pas d'une façon romantique parce que tu es un adulte dans une perspective "rationnelle" et non plus un enfant ou un adolescent pour qui Paris représente à la fois quelque chose de proche et de lointain toujours source d'expérience.
Enfin personnellement je crois beaucoup à décrire son propre vécu pour en tirer quelque chose de plus universel, ce que je vois ici: ce sentiment d'inconnu quand on est enfant, les lieux connus que l'on repère grâce à leur particularité dans le paysage etc.

Oh mais je comprends tout à fait. Je sais que l'usine, c'est la centrale de Vitry, que je vois encore depuis la fenêtre de chez mes parents, je sais que je hais Chinagora parce que quand j'étais gamin c'était loin et que mes parents voulaient qu'on aille au musée qu'est dedans avec chaque membre de la famille de passage dans le coin (et je mauside le musée de l'Ecole Véto pour des raisons similaires + traumatisme à la vue des écorchés de Fragonard quand j'avais 5 ans) Je comprends tout à fait ces notions ( le train me fait traverser Charenton en face de mon lycée chaque jour, chaque trajet EST un trajet dans ma mémoire).

Bref, je comprends l'intention, et même: j'ai les mêmes points de repère. Après, il y a une façon (et la musique m'aide clairement pas sur ce morceau). Et c'est là que le morceau s'englue dans la pop 80's française. Perso c'est la "cavale" qui me fait grave marrer.

Une trajectoire minimale
Porte à porte indéfini
Une saison de cavale
D'alfortville jusqu'à Paris.

Alors la licence poétique je veux bien, mais: 
sa cavale = 6 min de RER si on suit "une trajectoire minimale". Ca me parait important. (de Train de banlieue si il est né avant 1995)
Son porte à porte indéfini, ben il est d'Alfortville jusqu'à Paris et c'est plutôt pas mal défini pour moi.

Ca reste de la pop 80's française, la voix languissante de dandy touché par ce mal-être du siècle qu'est l'ennui des jeunes, la ville tout à la fois éthérée et oppressante, les vers courts tous sur le même ton...

Près des villes mais sans repère.
Coin banal sans atmosphère.


Désolé, mais je crois bien que je m'en fous.

C'est pas parce que tu peux écrire dessus que tu dois écrire dessus. Même si le sujet est "potentiellement interessant"...  Si c'est mal fait c'est mal fait. Et là, je trouve qu'en fait c'est ... trop fait.

Comme ça, tranquillou, la meilleure chanson du monde :

Un groupe sous très forte influence de Pavement qui a écrit sur ce single deux morceaux faramineux

Toujours cool!

http://wfmu.org/playlists/shows/61251

Guic' the old a écrit:

blau_up a écrit:

Guic' the old a écrit:

Citation :

"Alfortville" est un putain de bon morceau

Mais une ville de merde.
D'après les paroles, et à supposer que le gars parle de ce qu'il voit de chez lui, il habite dans un des grands immeubles du chemin de la déportation.
Sinon, le gars il est "en cavale jusqu'à Paris. D'Alfortville jusqu'à Paris.".
Moi je me tape ca tous les matins, et c'est genre 6 minutes en RER. Pas de quoien faire une chanson.

moi je trouve que si, c'est cool de parler d'endroits proches de chez soit, de son propre vécu
par exemple à coté de chez moi il y a une église à Gentilly fréquenté par les portugais et quand j'étais petit quand je voyais cette église je savais que j'étais rentré. J'en ai parlé à quelqu'un qui vit pas très loin de chez moi et elle a eu cette même expérience.

Quand je rentre de chez un pote qui vit à Alfortville je vois la même chose que lui, notamment ce "temple chinois" (Chinagora) et je me suis déjà fait la réflexion que ces trajets étaient un bon matériel pour une chanson ou écrire.

Tu ne le vois pas d'une façon romantique parce que tu es un adulte dans une perspective "rationnelle" et non plus un enfant ou un adolescent pour qui Paris représente à la fois quelque chose de proche et de lointain toujours source d'expérience.
Enfin personnellement je crois beaucoup à décrire son propre vécu pour en tirer quelque chose de plus universel, ce que je vois ici: ce sentiment d'inconnu quand on est enfant, les lieux connus que l'on repère grâce à leur particularité dans le paysage etc.

Oh mais je comprends tout à fait. Je sais que l'usine, c'est la centrale de Vitry, que je vois encore depuis la fenêtre de chez mes parents, je sais que je hais Chinagora parce que quand j'étais gamin c'était loin et que mes parents voulaient qu'on aille au musée qu'est dedans avec chaque membre de la famille de passage dans le coin (et je mauside le musée de l'Ecole Véto pour des raisons similaires + traumatisme à la vue des écorchés de Fragonard quand j'avais 5 ans) Je comprends tout à fait ces notions ( le train me fait traverser Charenton en face de mon lycée chaque jour, chaque trajet EST un trajet dans ma mémoire).

Bref, je comprends l'intention, et même: j'ai les mêmes points de repère. Après, il y a une façon (et la musique m'aide clairement pas sur ce morceau). Et c'est là que le morceau s'englue dans la pop 80's française. Perso c'est la "cavale" qui me fait grave marrer.

Une trajectoire minimale
Porte à porte indéfini
Une saison de cavale
D'alfortville jusqu'à Paris.

Alors la licence poétique je veux bien, mais: 
sa cavale = 6 min de RER si on suit "une trajectoire minimale". Ca me parait important. (de Train de banlieue si il est né avant 1995)
Son porte à porte indéfini, ben il est d'Alfortville jusqu'à Paris et c'est plutôt pas mal défini pour moi.

Ca reste de la pop 80's française, la voix languissante de dandy touché par ce mal-être du siècle qu'est l'ennui des jeunes, la ville tout à la fois éthérée et oppressante, les vers courts tous sur le même ton...

Près des villes mais sans repère.
Coin banal sans atmosphère.


Désolé, mais je crois bien que je m'en fous.

C'est pas parce que tu peux écrire dessus que tu dois écrire dessus. Même si le sujet est "potentiellement interessant"...  Si c'est mal fait c'est mal fait. Et là, je trouve qu'en fait c'est ... trop fait.

Tu en fais des lignes pour quelqu'un qui s'en fout !
C'est marrant je connais très bien le coin, je n'ai pas un goût très prononcé pour la pop 80's, mais la chanson ne m'a pas tant dérangé... Sans doute que le déversement d'un tel fiel découle surtout d'une question de principe !
(Sinon je pense qu'il prend plutôt la 8 que le D, et dans les deux cas, en comptant le crapahutage, ça met plus de 6 minutes.)

L'émission de Radio Stoned Circus a sorti une compile pour ses 20 ans


Avec Baby Woodrose, Cynics, Vibravoid...

Yeah !

Sympa mais pas beaucoup de morceaux mémorables, quand même...

Très cool :


Très bof (passé le premier titre plutot cool on dirait du REM) :

toujours aussi bon

Zig Zags - S/T

Super LP.

Laurent Bigot a écrit:

toujours aussi bon

J'adore ce groupe mais j'ai toujours eu du mal à me le farcir en entier celui-ci. Il est quand même bien dense

Plutôt bien rock'n'roll pour du Stoner.

Excepté This Came From the Heart qui est bien entêtante et une ou deux autres chansons, ça me barbe.

Session Winehouse depuis midi :