Images (sans livre)

J'irai pas m'aventurer jusqu'à "défendre" le truc, même si j'en avais avis ça vaut pas le coup, je crois. Par contre juste expliquer l'emballement des gamins de l'époque pour ceux qui considéreraient celà comme un témoignage de débilité précoce.

D'ailleurs je conseille très chaudement la lecture, dans un registre vaguement similaire, des ouvrages de la sociologue Dominique Pasquier, que certains connaissent certainement déjà. Outre "la culture lycéenne ou la tyrannie de la majorité", elle a publié un excellent exercice de sociologie critique entièrement dédié a... "Hélène et les Garcons" :

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Edifiant.

Dandy Nombre de messages : 851 Date d'inscription : 08/01/2011

Urizen a écrit:: J'irai pas m'aventurer jusqu'à "défendre" le truc, même si j'en avais avis ça vaut pas le coup, je crois. Par contre juste expliquer l'emballement des gamins de l'époque pour ceux qui considéreraient celà comme un témoignage de débilité précoce.

D'ailleurs je conseille très chaudement la lecture, dans un registre vaguement similaire, des ouvrages de la sociologue Dominique Pasquier, que certains connaissent certainement déjà.

Ah ah, moi aussi je lisais DB à l'époque.

Dominique Pasquier, connaissais pas... Merci pour la référence, m'intéresse beaucoup évidemment, même si ça m'étonnerait que sur le sujet, on puisse trouver quelque chose de plus que dans H. Arendt ou Michéa par exemple.

Béroalde De Fuzz a écrit:

Urizen a écrit:: J'irai pas m'aventurer jusqu'à "défendre" le truc, même si j'en avais avis ça vaut pas le coup, je crois. Par contre juste expliquer l'emballement des gamins de l'époque pour ceux qui considéreraient celà comme un témoignage de débilité précoce.

D'ailleurs je conseille très chaudement la lecture, dans un registre vaguement similaire, des ouvrages de la sociologue Dominique Pasquier, que certains connaissent certainement déjà.

Ah ah, moi aussi je lisais DB à l'époque.

Dominique Pasquier, connaissais pas... Merci pour la référence, m'intéresse beaucoup évidemment, même si ça m'étonnerait que sur le sujet, on puisse trouver quelque chose de plus que dans H. Arendt ou Michéa par exemple.

Celà dit, c'est très différent, Hannah Arendt où Jean-Claude Michéa sont des philosophes de formation, même si par certains aspects, on pourrait parfois les rapprocher des sociologues critiques.

Dominique Pasquier officie au contraire dans la sociologie pure et dure. Au lieu d'utiliser des outils théoriques et le prisme intellectuel pour interpréter des faits où évenements, elle tente une approche la plus scientifique possible (même si ça fera marrer les matheux). Ici : "Héléne et les garçons".

Théorie : Hélène et les garçons est une série a caractère réactionnaire ou du moins retrograde, niaise et abrutissante.

Experience : Récupération de tout les courriers envoyés par les fan a la production d'AB, visonnage de tout les épisodes de la série. Comparaison des thèmes abordés par la série et de la perception affichée par le public.

Observations : découpés en de nombreux chapitres passionants qui démontrent surtout que, sociologiquement, Hélène et les garçons c'est avant-tout de la pure science-fiction et notamment qu'au final, ce n'est pas un programme plus retrograde qu'un autre.

Bref, par analyse rigoureuse et objectivation des fait en s'affranchissant des paradigmes typiques de la sociologie critique, l'auteur offre une vision raisonnée et anti-sensationnel d'un phénomène médiatique et culturel

Au final, c'est certainement un anti-conformisme moins éclatant et remarquable que chez Michéa par exemple, mais la sincerité intellectuelle de la démarche se situe a un tout autre niveau.

Sinon, au vue des penseurs qui t'inspirent, je te conseille sérieusement, si ce n'est déjà fait, de jeter un sérieux coup d'oeil sur Jacques Ellul, car si de nombreux éléments peuvent être critiqués (déjà, il chie sur les Rolling Stones, il part avec un sérieux handicap), c'est parfois lumineux, souvent visionnaire, voire absolument brillant. Notamment dans cette pièce majeure :

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(L'auteur préféré d'Aldous Huxley, d'ailleurs, ce n'est pas rien.)

elle est cool cette pochette.

Hanemone a écrit:

toujours réjouissant les vigiles, m'a toujours stupéfié à quel point ils en avaient rien à battre de la musique, ils tentent pas un coup d'œil sur la scène, rien, et généralement une attitude de marbre, sauf quand ils chopent des types qui font du stage diving, où on sent quand même à quel point ils nous haïssent

ZigZagWanderer a écrit:: toujours réjouissant les vigiles, m'a toujours stupéfié à quel point ils en avaient rien à battre de la musique, ils tentent pas un coup d'œil sur la scène, rien, et généralement une attitude de marbre, sauf quand ils chopent des types qui font du stage diving, où on sent quand même à quel point ils nous haïssent

dans les 70s, les mecs de la génération d'avant moi ont connu ça, les videurs étaient encore plus sympathiques, ils prenaient souvent des spectateurs plus ou moins au hasard et leur pétaient la gueule pour le plaisir.

ahah!

Mr Pleasant Nombre de messages : 420 Date d'inscription : 05/07/2011

Laurent Bigot a écrit:

ZigZagWanderer a écrit:: toujours réjouissant les vigiles, m'a toujours stupéfié à quel point ils en avaient rien à battre de la musique, ils tentent pas un coup d'œil sur la scène, rien, et généralement une attitude de marbre, sauf quand ils chopent des types qui font du stage diving, où on sent quand même à quel point ils nous haïssent

dans les 70s, les mecs de la génération d'avant moi ont connu ça, les videurs étaient encore plus sympathiques, ils prenaient souvent des spectateurs plus ou moins au hasard et leur pétaient la gueule pour le plaisir.

A Paris pendant longtemps y'a eu les Warhead, à la sécu de quasi tous les concerts punk / ska / rock alterno. Ces mecs étaient vaguement issue du milieu Rock'n'roll donc un peu plus compréhensifs. Le compréhensif se limitant a ne pas peter la gueule à tout le monde, les mecs n'etaient pas des philosophes non plus.