Et les livres sans images, alors?

Yves Guillotines a écrit:

grosse claque pour la trilogie du Pan (Colline, Un de Beaumugnes et Regain) de Giono.

Hé bien j'ai trouvé Un de Baumugnes à 50 centimes chez Gibert, dire que je n'ai pas été déçu serait un foutu euphémisme C'est d'ailleurs un bouquin que je conseille au Ratel, s'il passe dans le coin (ceci dit en connaissant ses réserves vis-à-vis de la "Littérature" ).
Jamais lu du Giono auparavant, je crois que j'enchaînerai justement avec les 2 autres volets de la trilogie de Pan.

Sinon, Gabriel Garcia Marquez avait été évoqué il y a quelque temps, et je conseille vivement La mala hora, une évocation "en creux" de l'autoritarisme politique en Amérique du Sud.
Par contre, j'ai le plus grand mal à démarrer avec L'automne du patriarche, ça me fait repenser à une discussion du PPC d'hier : pour se la jouer "phrases interminables avec peu ou pas de ponctuation", faut être sûr de son coup et être tout de même vachement très fort pour que ça passe tout seul... et là, je crois qu'il s'est quelque peu viandé, le Gabriel, guère digeste, cette affaire.
Ce qui tend à me confirmer dans mon a priori : chez lui, il y a vraiment à boire et à manger.

Pis j'ai enfin lu Salammbô de Flaubert (des années qu'il traînait sur une étagère...), ça surprend quelque peu de prime abord quand on n'a lu de lui que Madame Bovary auparavant. M'enfin on se rend compte que c'est cohérent, mais complètement exacerbé, épique, tragique...
Et Carthage est quand même pas passée loin de se faire péter la rondelle sur ce coup-là, y a du suspense, n'est-ce pas.

Dahu Clipperton a écrit:

pour se la jouer "phrases interminables avec peu ou pas de ponctuation", faut être sûr de son coup et être tout de même vachement très fort pour que ça passe tout seul...

Les phrases longues, mais avec de la ponctuation, la répétition, l'anaphore têtue, tu les trouveras chez Thomas Bernhard, qui est à la littérature ce que le krautrock est à l'AGSA. Pas moins. "La cave. Un retrait" =

Dahu Clipperton a écrit:

Yves Guillotines a écrit:

grosse claque pour la trilogie du Pan (Colline, Un de Beaumugnes et Regain) de Giono.

Hé bien j'ai trouvé Un de Baumugnes à 50 centimes chez Gibert, dire que je n'ai pas été déçu serait un foutu euphémisme C'est d'ailleurs un bouquin que je conseille au Ratel, s'il passe dans le coin (ceci dit en connaissant ses réserves vis-à-vis de la "Littérature" ).
Jamais lu du Giono auparavant, je crois que j'enchaînerai justement avec les 2 autres volets de la trilogie de Pan.

Pis j'ai enfin lu Salammbô de Flaubert (des années qu'il traînait sur une étagère...), ça surprend quelque peu de prime abord quand on n'a lu de lui que Madame Bovary auparavant. M'enfin on se rend compte que c'est cohérent, mais complètement exacerbé, épique, tragique...
Et Carthage est quand même pas passée loin de se faire péter la rondelle sur ce coup-là, y a du suspense, n'est-ce pas.

Un de Baumugnes (pardon pour la faute) c'est l'un des meilleurs de cette trilogie.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre avec une fin un peu heureuse, l'écriture de Giono est très sensuelle et primitive (mais subtile) je trouve, je ne sais pas trop comment décrire ça et je n'ai pas trop envie de m'étaler en phrases pompeuses, mais enfin, c'est un régal.

J'avais aussi été surpris par Salammbô, à ce qu'il paraît les critiques de ses œuvres précédentes sont pour quelque chose dans ce changement de style.
En tout cas là aussi je m'étais régalé, certains le trouveront peut-être un peu trop péplum (la trouvaille n'est pas de moi mais est un peu vraie).

Sinon j'ai terminé l'Homme Pressé, plutôt bon (je ne sais plus si je l'avais dit) et j'ai enchaîné sur Le rivage des Syrtes et Lord Jim.
Tout était bon et maintenant je suis un peu en panne.
J'hésite à enchaîner sur un Barbey d'Aurevilly (un prêtre marié) ou un Huysmans (Là-bas), ça fait longtemps que je n'ai pas lu un peu de XIXème.

Yves Guillotines a écrit:

un Huysmans (Là-bas)

Fonce: bouquin fabuleux, même si légérement malsain et bizarrement construit, avec les 2 histoires parallèles....

Urizen a écrit:

A l'époque on a surtout accusé ces deux romans d'avoir été écrit a 4 mains, avec Cocteau, plus précisément. La relation entre les deux hommes etant resté un peu obscur, le doute persiste toujours sur la réelle paternité des œuvres, même si les romans et leur auteur ont traversé les décennies, contrairement a ce qu'affirmaient beaucoup de critiques malintentionné, qui voyait d'un mauvais œil la campagne de Grasset évoquée par ZigZag.

De bons livres, quoiqu'il en soit.

Pour Cocteau, je ne connais que son théâtre, plus précisément la période des années 20/30, ou il réadaptait a son propre langage poétique les grands thèmes classiques (Antigone, Orphée... ).

Néanmoins, je pense que le premier sommet de sa carrière théâtrale se situe entre 30 et 34, avec "La voix humaine" (un seul personnage, au téléphone, fait comprendre par les non-dits et des échanges lourds de sens l'étendu de son désespoir sentimental) et le très célèbre "La Machine Infernale" --> Le mythe œdipien y est traité avec un humour noir assez glacial et des références diverses et surprenantes (Hamlet...). Certainement sa pièce majeure. Je connais pas du tout sa fin de carrière, ça a pas l'air dégueu non plus.

Je connais assez peu sa poésie, pas du tout ses romans.

A une époque , mais il y a de cela très très longtemps, j'étais une inconditionnel de Cocteau. j'ai lu toutes ses pièces, lu tous ses romans (il n'en a pas écrit des masses quand même: Le potomack,Le grand écart,Thomas l'imposteur, Les enfants terribles et la fin du Potamack...si je me souviens bien).Je n'ai jamais réussi à lire vraiment sa poésie.Je sais que je les avais tous aimé mais je ne me souviens absolument plus pourquoi, je suis même incapable de dire maintenant lequel j'avais préféré.Il faudrait que je les relise (je les ai garder précieusement dans ma bibliothèque ) pour me faire une nouvelle opinion.On change, on évolue et parfois nos coups de coeur d'hier, ne nous font plus vibrer .
J'avais également lu le Raymond Radiguet..., J'avais crié au chef d'oeuvre.Je l'ai même lu plusieurs fois,mais là aussi, ça fait bien trop longtemps pour que je puisse en parler avec mon regard actuel.
Il faut que je tente une relecture..en tout cas, vous m'en avez donner l'envie.

Je viens de me taper les 25 pages du post, enfin j'ai survolé.
Pour avoir fréquenter plusieurs forum de rock...C'est quand même toujours les mêmes que l'on voit cité. Bukowski, Fante (que je préfère et de loin à Bukowski), Kerouac, Miller, Burroughs (que je n'ai jamais encore lu: )...
ce n'est pas un reproche...j'aime bien trainer sur les rubriques livres des forum de musique, J'y trouve en général des suggestions de lecture qui me correspondent.
Je n'ai jamais vu cité Paul Auster,John Irving ...ce ne sont donc peut-être pas des auteurs" rock", tant pis, j'aime beaucoup quand même.

Alors peut-être que si je partage mes derniers coup de coeur littéraires, ceux-ci vont plaire à certains
Je tente:




Grande fan de Jodorowski écrivain et cinéaste (moins de sa BD).



mais j'ai préféré nettement la suite:


et mon favoris de Welsh:


Un coup de coeur récent:


http://www.librairiesmontauban.fr/lectures/lecture.php?IDlibrairie=3&IDcoeur=338

Et celui que je m'apprête à lire aujourd'hui:



http://www.librairiesmontauban.fr/lectures/lecture.php?IDlibrairie=3&IDcoeur=349

clashette a écrit:

Pour avoir fréquenter plusieurs forum de rock...C'est quand même toujours les mêmes que l'on voit cité. Bukowski, Fante (que je préfère et de loin à Bukowski), Kerouac, Miller, Burroughs (que je n'ai jamais encore lu: )...

Ex-ac-te-ment!

Un rock'n'rolleur qui ne lirait que ces zigues susmentionnés (dont je précise à nouveau tout ignorer de la moindre de leurs syllabes), c'est un peu comme un lettré en robe de chambre en soie qui n'écouterait que Led Zep IV, Nervemind The Bulloques ou Tommy: à savoir, un scandale.

Moi, en tant que garageuxponqueur caveman bourré d'intégrité intellectuelle et soucieux de probité esthétique dans la cohérence de ma démarche artistique, je ne passe jamais un Nuggets baveux sur ma platine sans m'être au préalable assuré de disposer à proximité d'une bonne Oraison de Bossuet (à défaut, un sermon de Bourdaloue fait aussi assez bien l'affaire).
Il ne me traverserait pas davantage l'esprit de dissocier les dizains de Maurice Scève de l'écoute des Swamps Rats ou des Primitives.

Les vrais rock'n'rolleurs trouvent leurs authentiques délices dans Marin Le Roy De Gomberville, Pernette Du Guillet, Marc de Papillon de Lasphrise ou Béroalde de Verville, un point c'est tout.

Tiens, en parlant de Bossuet, ça me fait penser qu'affin d'atteindre une nouvelle altitude en matière de snobisme, je me lance dans une seconde tentative de lecture de la Muqaddima d'Ibn Khaldoun. Déjà, parce que lire un livre se réclamant de la bienveillance d'Allah le tout puissant qui ne soit pas une chronique de la Montagne de Vialatte, ça change, et puis parce qu'on peut toujours caser dans une discussion, autour d'un verre de suze, un auteur du XIVe accusé de la fondation de l'histoire et de la philosophie modernes, de la sociologie, et de tas d'autres choses bien malines. Encore un effort et je saurai différencier un nomade d'un sédentaire par l'analyse de sa pensée économique ! Et puis j'apprends de nouveaux mots, comme "prolégomènes". Tiens, je t'en fais cadeau si tu veux le caser celui là Béro, prolégomènes. Hop ! Prolégomènes, prolégomènes ! Haha ! Prolégomènes !

Sinon j'ai fini les Histoires Naturelles de Jules Renard, excellent à lire aux chiottes, ça passe vite, c'est zoli comme tout, simple et droit dans ses bottes, de la bonne prose à dictées pour les écoliers. Enfin je dis ça sur un ton qui peut sembler négatif, mais j'aime beaucoup Jules Renard. Et puis c'est un des premiers à formuler si bien la vanité de la chasse.

edit : Tiens, tant que j'y suis, j'ai aussi "évhémérisme" (tiens, inconnu du dico celui là) qui n'est pas mal à caser pour passer pour un cuistre.

Bossuet... Depuis le temps que vous en parlez. La dernière fois, on a fini le sujet en dérivant la prospection gazière en Afrique du Nord

ZiGGy a écrit:

Et puis j'apprends de nouveaux mots, comme "prolégomènes". Tiens, je t'en fais cadeau si tu veux le caser celui là Béro, prolégomènes. Hop ! Prolégomènes, prolégomènes ! Haha ! Prolégomènes !

A mon avis, il connaît déjà C'est la traduction française pour la Muqqadima : préface, introduction, préliminaire, apéro ... Je ne l'ai pas lu in extenso, mais des passages, ainsi que du Al Bakri, Ibn Battuta, Léon l'Africain, Al Idrisi, Ibn Hawkal ... pour le taf, quand qu'j'étais jeunôt et qu' c'était l'bon temps. La biblio du Musée de l'Homme au Troca recélait mille raretés. Qu'est-elle devenue, la pauvrette ?

La dernière fois que j'y suis allé elle y était encore... m'enfin c'était la dernière fois, parce que bon, la dernière fois, ça ne nous dit pas il y a combien de temps c'était, au contraire, c'est vague, la dernière fois.

Et John, Bossuet, ça rulz, ça roxx, ça déchire sa race, sa mère, tout ça quoi. "Madame se meure", c'est presque aussi cool que "entre ici, Jean Moulin", on imagine la même voix de stentor raisonnant dans un édifice trop vaste pour la pensée étriquée de son époque (et pic) !

Sinon, parmi les mots que tout le monde connait (hum?) mais que le dico word nous casse les couilles à ne pas l'accepter, je rappel mon sempiternel "diégèse". Ah, qu'il était bon le temps des paradigmes intra-diégétiques (pléonasme !), de l'ontologie de l'image-monde (d'ailleurs à la réflexion, je crois que j'ai un copyright pour celui là), tout ça tout ça...

John the revelator a écrit:

Bossuet... Depuis le temps que vous en parlez. La dernière fois, on a fini le sujet en dérivant la prospection gazière en Afrique du Nord

Tu me fera penser, la prochaine fois qu'on se croise, à venir avec mon "précis de géologie" ?

ZiGGy a écrit:

John the revelator a écrit:

Bossuet... Depuis le temps que vous en parlez. La dernière fois, on a fini le sujet en dérivant la prospection gazière en Afrique du Nord

Tu me fera penser, la prochaine fois qu'on se croise, à venir avec mon "précis de géologie" ?

Si tu veux, mais il risque de souffrir de l'analyse idiote d'un ouvrage ancien à la lumière des connaissances actuelles.

Quant à Bossuet, au-delà de son style, j'ai peur que les thèmes abordés ne soient point ma cup of tea.

1. Chez Bossuet le style suffit, et quand bien même... les thèmes sont universels. Et toc.
2. Attention, c'est d'un ouvrage de mon grand père que tu parle là, je suis sur la défensive. Et tac.

1) J'ai lu une partie des oeuvres sur ce site: http://www.abbaye-saint-benoit.ch/bossuet/
Et bien, je préfère rien dire à défaut de froisser certains...

2) J'ai précisé que c'était idiot de lire ce bouquin au regard de la science actuelle, et non que le bouquin était idiot. Ca ne te rassure pas que la Science avance? Qu'un ouvrage soit dépassé au bout de quelques années, remplacé par un autre plus récent et au fait de l'état de l'art?

3) Tic et tac?

Spoiler:

Mes maigres connaissances dans ce domaine me laissent craindre que, pire que de ne pas avancer, la science en matière de ce qu'on peut enseigner en de géologie pétrolière, recule plutôt qu'elle n'avance. La technique, je ne dis pas, mais la science, l'art, l'odeur de la matière, c'est pas dit. Entre le bouquin d'un mec passionné par le Sahara et lecteur d'Ibn Khaldoun, et l'actualité d'une bande de délinquants forant tels des pic-verts parkinsoniens dans des zones protégées, il ne peut pas y avoir d'évolution positive.

Ouais, ouais, c'est de la mauvaise foi de recentrer le débat comme ça, ouais ouais, mais ça marche. D'autant plus que Lyon étant au sud ouest, mon pendule me laisse entendre qu'il faudrait creuser un peu plus à l'est.

Faire un forage dans le Sahara ou dans l'Amazonie, n'est-ce pas la même chose? Que l'un soit classé au patrimoine mondial, et non l'autre, modifie-t-il le regard que l'on doit porter sur l'Environnement? Assurément non, si l'on en juge par l'amour que certains portent au Sahara (une pensée pour T. Monod).

Pour revenir à Bossuet, je crois que ça me restera inaccessible. A moins que certains fonctionnaires zélés et de noir vêtu (on en connaît ici!) s'attachent à me guider sur le chemin de la littérature

Ma dernière grosse claque littéraire. D'ailleurs, pour tout dire, ça faisait un moment que je n'avais pas dévoré un aussi bon bouquin. Un de ceux que l'on voudrait qu'il ne finisse jamais. Il met en scène la courte vie de John Kaltenbrunner dans la ville fictive de Baker, USA. Les unités de temps et de lieu sont floues, bien qu'on puisse prédire naviguer dans les années 70, dans la Corn-Belt.

La bourgade de Baker (4 000 âmes) est un repère de rednecks allumés et bas du front, ressassant aisément l'imaginaire God, Guns, Pick-up. Les 600 pages du roman (dans une veine à la fois acide et burlesque, en même temps qu'assez tragique) figurent l'opposition communauté / Kaltenbrunner. Ce dernier collectionne les maldonnes (et c'est un doux euphémisme), se coltinant des charretées de merde tout au long du livre. On y assiste fasciné à une grève dantesque des éboueurs, à des bastons légendaires dans des bars à poivrots, à une guerre larvée autour d'un match de basket... En même temps, Egolf livre une magnifique tirade (presque sociologique, autant que barrée) sur le Midwest profond : violence, racisme, alcoolisme, crétinerie ambiante... A tel point, qu'il suffirait presque d'ouvrir son roman au hasard pour saisir un bon mot ou une formule ciselée.

Ayant eu à une époque des prétentions littéraires, je suis tombé en extase devant un passage situé dans une usine d'abattage de volailles (pour avoir bossé un été dans un site équivalent, j'aurai aimé pouvoir pondre un tel texte). Si vous avez aimé "La conjuration des imbéciles", vous adorerez "Le seigneur des porcheries". D'ailleurs, des points de comparaison demeurent : suicide comme Toole passé la trentaine, reconnaissance tardive ou posthume du monde littéraire, anti-héros en butte au monde environnant (bien que Kaltenbrunner s'approche autant d'Ignatius qu'il s'en éloigne)...

Là tu m'as donné sacrément envie, Omsk, merci

Eh mais je crois bien que c'est ce que je lisais à Binic et que j'arrivais pas à résumer à Ratel. Je confirme, extrêmement bien écrit.

Dahu Clipperton a écrit:

Là tu m'as donné sacrément envie, Omsk, merci

Tu veux une autre bonne raison? C'est le bouquin contemporain préféré de Jacques Higelin...

Dahu Clipperton a écrit:

Là tu m'as donné sacrément envie, Omsk, merci

De nada ! C'est un bon investissement. Les États-Unis me fascinent autant qu'ils me glacent. Ici, on est plutôt du côté de ce genre de joyeux drilles :



Alors en plus quand c'est servi par une bonne histoire et un style à part (sans être enculeur de mouches), je dis banco !

Mouais et encore, il a les gencives trop roses.

Je confirme à mon tour, ce livre est une grosse tuerie.
Comment un gamin pas génial mais malin est débrouillard peut voir sa vie ruinée juste parce qu'il bvit dans un bled de rednecks bigots, alcooliques et crétins.

Chef d'oeuvre.

Malheureusement, les livres suivants d'Egolf ne sont pas aussi biens que celui ci.
(Remarque: tout américain que soit Egolf, ce premier roman a été écrit en français, donc pas de question à se poser sur la traduction)

Littérature de plus basse voltige
- Mark Twain, La vie sur le Mississipi T1 et T2
- Ours debout, Souvenirs d'un chef sioux
- Jim Harrison, Wolf
- Wayne Barrow, Bloodsilver [SF]

M'enfin, y a pas de quoi rougir, John ^^

J'ai justement choppé un Jim Harrison au gré des bacs à soldes, Faux soleil. T'en as lu d'autres de lui ? (je me dis que le monsieur est susceptible de m'intéresser, ma foi)

Pis sinon, je viens juste de finir Le Chevalier Des Touches de Barbey d'Aurevilly (d'ailleurs, je suis vraiment vaaaaaaachement étonné que Béro le porte en haute estime ). En tout cas, ça vit (apparemment, il disait que la "bonhomie" était l'une des chimères après laquelle il courait quand il l'écrivait), ça fait plaisir à lire (quand bien même on a une sympathie, hum, limitée à l'égard de la chouannerie et du royalisme ).

En prévision, j'ai aussi Les Diaboliques sous le coude, histoire de poursuivre avec le Barbouze.