vous écoutez quoi à l\'instant

Infrason a écrit:

Ca fait malheureusement partie de ces albums qu'on ne trouve absolument JAMAIS en 33t (comme le premier Who). C'est trop injuste !!!

J'ai le premier Who en 33t, on me l'a offert y'a 2 ans je crois, c'est si difficile a trouver que ça ? Il faudra que je reitère mes remerciement alors

Dites, j'ai l'impression que le monde du rock 'n' roll est en train de fantasmer totalement sur Anna Calvi. R&F (Ungemuth, plus précisément) met 5 étoiles à son disque (suffisamment rare pour être signalé), et ça me met la puce à l'oreille, ceci, voyez-vous, n'est-ce pas. Quelqu'un l'a entendue et peut me dire si l'enthousiasme est justifié, si c'est vraiment bien (de toute façon, c'est Ungemuth qui s'emballe, c'est sans doute bien, hein)?

Et Magic-la revue pop moderne- lui a donné 0 à Anna Calvi, en gros. J'ai entendu 2 chansons, donc difficile de juger l'ensemble. Mais ce que j'ai entendu ne m'a guère pousser à écouter la suite

MC5 m'a tuer a écrit:

En fait, je conseille de choisir entre le 33 et le CD, le CD . Je m'explique : la dernière réédition inclut les mix mono et stéréo, sur deux CD différents, mais surtout, un disque de raretés et d'inédits absolument fabuleux, avec les 45 tours pré-A piper at the gates of dawn (See Emily play, Arnold Layne, etc.), extraordinaires et difficilement procurables (?) autrement. En plus, superbe objet.

pour les premiers morceaux, on en trouve une partie sur la compilation Relics en vinyle
en revanche les 45 tours sont effectivement dans mes souvenirs très rares

MC5 m'a tuer a écrit:

Dites, j'ai l'impression que le monde du rock 'n' roll est en train de fantasmer totalement sur Anna Calvi. R&F (Ungemuth, plus précisément) met 5 étoiles à son disque (suffisamment rare pour être signalé), et ça me met la puce à l'oreille, ceci, voyez-vous, n'est-ce pas. Quelqu'un l'a entendue et peut me dire si l'enthousiasme est justifié, si c'est vraiment bien (de toute façon, c'est Ungemuth qui s'emballe, c'est sans doute bien, hein)?

c'est le gros buzz du début d'année, mais ce que j'en ai lu me laisse à penser que je ne vais pas aller écouter

Infrason a écrit:

Ca fait malheureusement partie de ces albums qu'on ne trouve absolument JAMAIS en 33t (comme le premier Who). C'est trop injuste !!!

la plupart des disques 60s sont chiants à débusquer car ils intéressent beaucoup de gens et en particulier "le grand public"

donc du coup j'ai presque aucun "classiques" 60s en vinyle

par exemple je ne dois avoir que deux Beatles en 33 tours, un seul Byrds (en dehors d'un best of) etc.

J'ai vu deux fois le bleu et le rouge pour moins d'une quinzaine d'euros en tout, et en bon état qui plus est (une édition de fin 70's je crois). Il y a un gros facteur chance quand même (surtout en brocantes). Enfin je les trouve en général pour moins cher que du neuf, mais peut-être que c'est différent à Paris où ils sont plus recherchés.

Edit : en fait ce qui me retient souvent d'acheter des classiques c'est la possibilité de soutenir des groupes récents, sachant qu'en plus les Beatles seront toujours dans les bacs alors que ce sera sûrement plus dur de trouver un truc comme 1000 ou Warm Slime d'ici quelques années. Enfin il me semble.

Mais ce que je veux dire avec Pink Floyd, c'est que même en réédition on ne voit jamais le Piper.
Tous les disquaires ont un gros rayon Pink Floyd avec le disque à la vache, le disque à l'usine (je connais plus les noms respectifs), tout ça et, qui plus est, aussi bien en original qu'en réédition ; mais jamais, ô grand jamais, le Piper !

Même chose dans les brocantes, on ne trouve jamais ce disque alors qu'on peut généralement faire main basse sur le reste de la discographie du Floyd.

blau_up a écrit:

MC5 m'a tuer a écrit:

Dites, j'ai l'impression que le monde du rock 'n' roll est en train de fantasmer totalement sur Anna Calvi. R&F (Ungemuth, plus précisément) met 5 étoiles à son disque (suffisamment rare pour être signalé), et ça me met la puce à l'oreille, ceci, voyez-vous, n'est-ce pas. Quelqu'un l'a entendue et peut me dire si l'enthousiasme est justifié, si c'est vraiment bien (de toute façon, c'est Ungemuth qui s'emballe, c'est sans doute bien, hein)?

c'est le gros buzz du début d'année, mais ce que j'en ai lu me laisse à penser que je ne vais pas aller écouter

gros buzz et grosse polémique aussi. Côté presse R&F et Inrocks adorent, Magic déteste. Sur la blogosphère (quel terme idiot...) ça divise., Au moins ce disque ne laisse pas indifférent.
Je n'y ai prêté qu'une oreille discrète pour l'heure, pas infâme, c'est plutôt clinquant, belle voix, mais c'est difficile d'être objectif quand on a eu le cerveau parasité par toutes ces critiques.
Son premier single était une reprise de Jezebel, plutôt honnète. D'ailleurs ce qui était rigolo c'est que ses détracteurs rappelaient la reprise faîte par Aznavour quand ses défenseurs évoquaient celle de Vince Taylor.

Mais effectivement la chronique de Ungemuth m'a laissé pensif également...

Foxhole a écrit:

Edit : en fait ce qui me retient souvent d'acheter des classiques c'est la possibilité de soutenir des groupes récents, sachant qu'en plus les Beatles seront toujours dans les bacs alors que ce sera sûrement plus dur de trouver un truc comme 1000 ou Warm Slime d'ici quelques années. Enfin il me semble.

+1


sinon, je tente



et, dsolé, ce que ça peut être gimmicky ! franchement, j'hallucine que vous encensiez ce gars - je dis pas qu'il a pas de talent (ptet qu'il en a trop, quelque part), mais il choisit - à mes oreilles - systématiquement la facilité plutôt que la sobriété, c'est écoeurant

MC5 m'a tuer a écrit:

Dites, j'ai l'impression que le monde du rock 'n' roll est en train de fantasmer totalement sur Anna Calvi. R&F (Ungemuth, plus précisément) met 5 étoiles à son disque (suffisamment rare pour être signalé), et ça me met la puce à l'oreille, ceci, voyez-vous, n'est-ce pas. Quelqu'un l'a entendue et peut me dire si l'enthousiasme est justifié, si c'est vraiment bien (de toute façon, c'est Ungemuth qui s'emballe, c'est sans doute bien, hein)?

Détrompe-toi. Ungemuth, on l'affectionne surtout pour son comique troupier hautain, ses calembours persifleurs d'archiviste et sa mauvaise foi à toute épreuve. Sur le court terme, il n'a pas toujours fait montre d'un discernement de lynx: s'il a attiré, dans les années passées, notre attention sur les Bees et les Embrooks (chapeau bas), c'est moche de le rappeler mais il avait placé le premier Garbage sur le piédestal du mois (si je ne craignais pas les huées, j'évoquerais aussi le premier MCGTMachinMajuscules, mais mieux vaudrait l'écouter avant).

ratel a écrit:

je dis pas qu'il a pas de talent (ptet qu'il en a trop, quelque part), mais il choisit - à mes oreilles - systématiquement la facilité plutôt que la sobriété, c'est écoeurant

T'es rude, très rude, et je voudrais pas trop donner d'écho à ces messages pour pas écœurer les garagistes lillois qui nous côtoient, mais ton analyse me semble assez juste; c'est peut-être ce qui me dérange avec ce mec qui a quand même raté son coup.
(Enfin, on le confond quand même pas avec Steve Vai??? Écoute plutôt les deux premiers WS. Quand même, j'aime bien les pianos percussifs de Get behind...)

Urizen a écrit:

Infrason a écrit:

Ca fait malheureusement partie de ces albums qu'on ne trouve absolument JAMAIS en 33t (comme le premier Who). C'est trop injuste !!!

J'ai le premier Who en 33t, on me l'a offert y'a 2 ans je crois, c'est si difficile a trouver que ça ? Il faudra que je reitère mes remerciement alors

Il a été réédité ya deux ou trois ans en 33 tours, et en cd au début des 2000.
Avant, je m'intéressais trop à Marillion puis à Van Der Graaf pour me pencher sérieusement sur la question, mais fallait sans doute se lever de bonne heure et en brosser en sus pour le dégotter.

Béroalde De Fuzz a écrit:

Quand même, j'aime bien les pianos percussifs de Get behind...)

j'aimerais bien les aimer bien - à la base, une bonne idée, oui. mais il en abuse jusqu'à en faire un gimmick (sans compter qu'ils sont trop nettoyés à la prod, ça fait pas ce bruit-là un piano, sérieux, elles sont où les vibrations de la carcasse ?)


tu vois l'énervement que t'as en lisant la copie d'un élève doué, mais qu'a eu la flemme de faire un plan au-delà de 3 vagues parties et de se relire ?

Béroalde De Fuzz a écrit:

mais mieux vaudrait l'écouter avant

je crois, oui.

huuhuu

teenagegraveman a écrit:

Béroalde De Fuzz a écrit:

mais mieux vaudrait l'écouter avant

je crois, oui.

huuhuu

Encore un vulgaire préjugé d'esthète.
Peuh.

Moi, les bons disques, je les repère à la pochette. Môssieur.

Révisions des fondamentaux:

Foxhole a écrit:

Edit : en fait ce qui me retient souvent d'acheter des classiques c'est la possibilité de soutenir des groupes récents, sachant qu'en plus les Beatles seront toujours dans les bacs alors que ce sera sûrement plus dur de trouver un truc comme 1000 ou Warm Slime d'ici quelques années. Enfin il me semble.

Ouais, c'est souvent comme ça que va la vie.
Parfois le doute m'assaille: est-ce qu'on ne s'éparpille pas trop dans l'immédiateté superficielle, les modes éphémères et les groupes de troisième zone? Ne vaudrait-il pas mieux retourner boire à la source et bosser ses fondamentaux, les disques en forme de pierre angulaire qui ont engendré des univers?
Puis en général je remets le dernier Staggers sur la platine et j'oublie.

!!! Attention, truismes digressifs:
La brocante c'est certes la solution: une pochette en carton bien défoncé, des chansons éternelles qui craquouillent pas trop mais un peu quand même, pour 3 à 7 euros c'est joie de rallonger sa collec' roots des vieux Cailloux, de David Bouhoui ou des Bébêttes, tout le monde sait ça.
Mais avec le temps, à force de se bouffer du craquement et de la poussière, une sensation, une envie gagne en puissance: une belle réédition vinyle d'un bon gros classique, bien clinquante et lustrée ça vous fait quelque chose (Bringing It All Back Home, youhou). (En revanche, le fétichisme des éditions d'époque tout pourrites, les morceaux d'histoire à tarifs à bouffer des nouilles tout le trimestre, bof.)
Du coup nous revoilà au problème précédent: Anciens ou Modernes, que choisir.
(Fin du quart d'heure de pilier de café du commerce.)

EDIT: enfin, j'hallucine un tantinet quand vous dites n'avoir qu'un ou deux classiques 60's en 33 tours, c'est quand même trouvable, mêmes dans les plaines à navets les plus désertiquement provinciales)

un truc comme Revolver ce vend toujours et vaut souvent trop cher pour ce que c'est (rarement en dessous de 15 en boutique)
du coup je privilégie d'autres disques et qd je vois des des beatles ou des byrds pas cher je prends

là j'essaie de récupérer les buffalo springfield (j'ai déjà deux best of différent ce qui couvre plutôt bien leurs trois albums)
mais j'ai du mal, ça part cher à mon goût

No comment, c'est vraiment délicieux.

Citation :

Parfois le doute m'assaille: est-ce qu'on ne s'éparpille pas trop dans l'immédiateté superficielle, les modes éphémères et les groupes de troisième zone? Ne vaudrait-il pas mieux retourner boire à la source et bosser ses fondamentaux, les disques en forme de pierre angulaire qui ont engendré des univers?

Ca me fait ça à moi aussi.

Et je suis parfaitement d'accord avec ce beau truisme.

Béroalde est possesseur d'un certain don qui lui fait écrire avec brio ce que le commun des mortels a du mal à formuler intérieurement. Ca fait plaisir, je trouve. Peut-être que tu devrais être psychologue, va savoir.

Béroalde De Fuzz a écrit:

une belle réédition vinyle d'un bon gros classique, bien clinquante et lustrée ça vous fait quelque chose (Bringing It All Back Home, youhou). (En revanche, le fétichisme des éditions d'époque tout pourrites, les morceaux d'histoire à tarifs à bouffer des nouilles tout le trimestre, bof.)

je me suis enfilé hier soir les 3 rééditions Norton des deux premiers Pretty Things (avec le vinyle bonus reprenant les singles et face B). C'est carrément génial !

ça faisait longtemps!!!

teenagegraveman a écrit:

Emerveillement à chaque écoute, quel foutu grand album !!

teenagegraveman a écrit:

WOU-HAA

En un mot : MAZETTE!

C'est vraiment drôle . Saucerful est le 1er disque de PF que j'ai entendu (en octobre-novembre 69), choc immense, découverte d'un nouveau monde et tout ça, bien sur. More et Ummagumma ont vite suivi, alors que Piper restait au contraire un disque plutôt rare et méconnu, que je n'ai découvert que bien plus tard.
Anyway, en 69/70, Pink Floyd et Soft Machine, c'est vraiment la musique d'avant-garde, la musique underground, la musique progressiste (et pas ...sive)et branchouille, celle des jeunes (les 14/15 ans, donc), la nouvelle vague, quoi. En rupture avec la musique des vieux (les 19/20 ans), avec la pop conformiste, la soupe commerciale couplet-refrain-couplet-gna-gna, la variétoche genre Beatles/Beach Boys/ euh.. Herman's Hermits (No milk today/the cow has gone away) ah ah ah ...Les vieux nous disaient " ce que t'écoutes là, c'est pas d'la musique, c'est du bruit ! Les Bitoles, eux, ils font des vraies chansons". Et nous, on ricanait avec un air de supériorité méprisante, pour bien leur faire comprendre à quel point ils étaient trop grave has been, tu vois ...
La connerie des petits branleurs n'est donc pas née d'aujourd'hui et PlanetGong n'a pas inventé la mauvaise foi, cqfd.

ratel a écrit:

je dis pas qu'il a pas de talent (ptet qu'il en a trop, quelque part), mais il choisit - à mes oreilles - systématiquement la facilité plutôt que la sobriété, c'est écoeurant

Get behind me Satan représente une certaine déception dans mon coeur, mais bord**:

Béroalde De Fuzz a écrit:

Écoute plutôt les deux premiers WS. Quand même, j'aime bien les pianos percussifs de Get behind...

John the revelator a écrit:

Get behind me Satan représente une certaine déception dans mon coeur, mais bord**:

Béroalde De Fuzz a écrit:

Écoute plutôt les deux premiers WS. Quand même, j'aime bien les pianos percussifs de Get behind...

bî, jvais le faire, et ré-écouter white blood cells, elephant et get behind me satan, mais bon... on pourra pas dire que j'ai pas essayé, hein !

J'ai commencé à écouter les Dirtbombs, et je ne m'en félicite pas, j'en
suis tombée raide dingue. Il ne me reste plus qu'à écumer les disquaires
la bave aux lèvres dans l'espoir d'en choper un. J'ai leur reprise de Sharevari vissée dans le crâne.
Et
la vache, j'aurais jamais deviné qu'il disait "la fin du monde" dans sa
chanson du même nom si ce n'était pas son titre. J'espère que les français qui chantent en anglais sont pas aussi incompréhensibles, si ?

Les
White Stripes j'ai jamais écouté... Parce qu'à part l'intro de je sais
plus quel docu où il fabrique un intrument à une corde avec des
bouteilles et une planche ("one string noisemaker" apparemment), White m'a jamais trop tentée (s'il faut en maudire une, c'est Seven Nation
Army). Leur premier d'ailleurs c'est lequel ?

Sinon je viens de tomber sur une chanson basique mais bien sympathique (je veux dire, au titre on devine que c'est vieux, "rock the blues away"...) :