Et les livres sans images, alors?

pour ceux qui comme moi ont le bon goût d'admirer Fante

http://youtube.googleapis.com/v/IOHu2oyDZHk&showsearch=0
(on n'apprend rien qu'on ne sait déjà m'enfin...)

Cicéron c'est vraiment une fiotte. Je dénonce.

ah ah

ZigZagWanderer a écrit:

Cicéron c'est vraiment une fiotte. Je dénonce.

Lis Sénèque !

Je retiens le conseil !… mais j'avoue que je s'il m'arrive de lire Cicéron c'est plutôt des studieux extraits, pour la fac. Le plus souvent il a peur de quelque chose, et généralement il se pose en sauveur de la République. Depuis l'affaire Catilina en particulier il se sent plus. C'est toujours marrant, aussi, de voir le « grand prosateur classique » écrire n'importe comment (et n'importe quoi) dans ses lettres, dès que c'est un peu la bordel

ZiGGy a écrit:

ZigZagWanderer a écrit:

Cicéron c'est vraiment une fiotte. Je dénonce.

Lis Sénèque !

L' Antrios n'est pas blanc!

Curzio Malaparte fait partie de ces écrivains-aventuriers qui rappellent aisément Blaise Cendrars ou André Malraux. Il n'y a qu'à se pencher sur leur vie contemporaine d'un siècle tourmenté pour en tirer un roman. La peau prolonge Kaputt (précédent ouvrage de Malaparte) se basant surtout sur Naples, tout juste libérée par les Américains.

Malaparte, s'il a vécu la guerre en livre une version toute personnelle, troublée et livrée à toutes sortes de passages fantastiques (un tribunal de fœtus monstrueux jugeant Mussolini, une ruelle peuplée de nains immondes, un homme écrasé par un char devenant étendard...) autant que réels (la population se prostituant pour le vainqueur est ravagée par la faim et la maladie). L'ensemble s'harmonise très bien en une espèce de danse macabre, tragique et ironique.

L'écrivain, loin de magnifier le conflit en fait une expérience baroque, glissant de la noblesse italienne aux bas-fonds napolitains, dans une langue fouillée. Il y livre aussi sa vision de l'Amérique et de la vieille Europe. Génial personnage pour ma part.

Ca ressemble vachement au Festin Nu, comme ça. Je sais pas si tu l'as déjà lu mais sinon, je pense que ça pourrait te plaire.

Nope. J'y jetterai un œil quand j'aurai fini les quelques livres qu'il me reste.

Ah ah, ouais bon ok, gros fail, quoi.

Je me fais une série "idiots" pour désacraliser ma bêtise et fustiger mes angoisses mortelles, comme dirait l'autre. Je commence par "Un Idiot à Paris" de René Fallet, le poto de Brassens. Non seulement c'est très drôle mais le style est parfait. On comprend pourquoi ils s'entendaient si bien ces deux lascars. Après je passerai à "Bouvard et Pécuchet".

René Fallet.... Le gars qui a écrit "Les Vieux de la vieille" ne peu pas être un mauvais bougre.

Guic' the old a écrit:

René Fallet.... Le gars qui a écrit "Les Vieux de la vieille" ne peu pas être un mauvais bougre.

Le livre est sur ma table de nuit depuis six mois, je le fais vieillir un peu pour qu'il soit meilleur... Des blagueurs m'ont dit qu'il était meilleur que le film ?

Je n'en sais rien. J'aime trop le film pour jamais oser, je le crains, lire le livre.

Guic' the old a écrit:

Je n'en sais rien. J'aime trop le film pour jamais oser, je le crains, lire le livre.

Je comprends, j'ai mis des années avant de lire "Un Singe en Hiver", mais je ne regrette pas.
C'est un livre génial, assez différent du film, mais le style est à la hauteur.

Ben moi j'avais été déçu, par le livre d'"un singe en Hiver"...
Ca doit aussi jouer dans mon hésitation.

Perso, en ce qui concerne "Un singe en hiver", j'ai beaucoup aimé le bouquin comme le film. Je me rappelle avoir fait un exposé en troisième sur "Le triporteur" de René Fallet, adapté en film avec Darry Cowl.

Au passage, le roman "Les Valseuses" de Blier, qui a précédé le film, est excellent.

Guic' the old a écrit:

Je n'en sais rien. J'aime trop le film pour jamais oser, je le crains, lire le livre.

Jette-toi dessus, ce livre est une merveille truculente de picaresque ensoleillé.
(Le film est à la fois proche par l'esprit, le style et l'essentiel de l’intrigue, du roman de Fallet, et en même temps complémentaire, sans redondance.)

el hidalgo del quinto a écrit:

Je me rappelle avoir fait un exposé en troisième sur "Le triporteur" de René Fallet, adapté en film avec Darry Cowl.

La vache !

Béroalde De Fuzz a écrit:

Guic' the old a écrit:

Je n'en sais rien. J'aime trop le film pour jamais oser, je le crains, lire le livre.

Jette-toi dessus, ce livre est une merveille truculente de picaresque ensoleillé.
(Le film est à la fois proche par l'esprit, le style et l'essentiel de l’intrigue, du roman de Fallet, et en même temps complémentaire, sans redondance.)

En même temps, Béro, tu sais ... Il me reste 100 pages de Misérables, puis l'éminent pensum intitulé "Tatoos & Tequila" pour me raffraichir l'esprit, puis pour remonter vers les grandes oeuvres "The Great Gtsby", puis après c'est encore à déterminer entre Belle du Seigneur ou le premier tome des mémoires de Casanova...

Donc je garde le conseil dans un coin de ma tête, mais je crois qu'on verra dans 6 mois...

J'entame les Mémoires d'outre-tombe.

Je me suis fait La guerre comme expérience intérieure de Junger, une sorte d'essai belliciste où le viril croise le lyrique, c'est assez drôle, enfin... drôle... curieux, et très bien écrit.
Et Le boqueteau 125 du même auteur, même univers (la première guerre mondiale) mais nous sommes ici dans le récit, comme dans Orages d'acier, toujours très bien écrit, toujours très beau et terrible, avec ces descriptions froides et détachées d'un univers épique et dantesque.
Entre les deux je me suis fait Atala...

Faudra que je l'entreprenne le Ernst, un jour.

Yves Guillotines a écrit:

J'entame les Mémoires d'outre-tombe.

Cool. Selon des rumeurs (mal)venues de quelqu'un de très haut placé dans ce forum mais que je ne dénoncerai pour la bonne raison qu'il s'agit d'Eric, les personnes encore vivantes à avoir fini ce livre sont au nombre de deux : Jean d'Ormesson et mézigue. Join the gang, tu vas voir on s'éclate avec Jeannot à faire des concours de citations.

[quote=je me suis fait Atala...[/quote]

Oui alors celui-là, il m'avait paru bien insignifiant, au contraire des Mémoires (les tomes I et IV sont ceux que j'avais le plus aimés, pour autant que je me rappelle).

Si quelqu'un a quoi que ce soit à dire pour la défense d'Atala, qu'il le dise maintenant (ou se taise à jamais; poil au nez).

Bah c'est un monument du romantisme (à ce qu'on m'a dit) et un condensé de thomisme, une sorte d'ode au christianisme (je sais pas si c'est un bon argument du coup haha) avec un univers assez sauvage et des descriptions lyriques que j'ai trouvées plutôt chouettes.

Peut-être que c'est un peu mièvre...

En tout cas ça faisait un contraste rigolo
avec les deux Ersnt Junger (que tu vas kiffer Omsk! Plus que Huysmans j'espère haha)

Sinon je suis pressé de rejoindre le clan, mais ça risque de prendre un an cette histoire! haha

D'ici là Jean d'Ormesson sera probablement mort.