Lectures Rock 'n roll pertinentes

beat4less a écrit:

J'l'ai acheté Please Kill Me mais toujours pas lu

intéressant!
en tout cas je pense toujours que la scène punk new yorkaise était très nombriliste

je pense même que la scène punk dans son ensemble était très nombriliste, y avait beaucoup de mecs qui se regardaient jouer, beaucoup de pose pour finalement peu de grands groupes

Eric a écrit:

je pense même que la scène punk dans son ensemble était très nombriliste

je sais pas, j'ai lu l'année dernière d'affilé "please kill me" et "england's dreaming" et j'ai pas ressenti du tout la même chose

certes les américains ont inventé le punk mais le milieu new yorkais était minuscule et très centré sur lui même

les anglais ont appris le truc des new yorkais mais c'est eux qui en ont fait un vrai phénomène de société et ont mis le feux aux poudres

les américains ont aussi ramené la drogue dure sur la scène punk, les anglais tournaient au bédo et aux amphets

blau_up a écrit:

les anglais tournaient au bédo et aux amphets

et Sid Vicious, c'est du poulet ?

teenagegraveman a écrit:

blau_up a écrit:

les anglais tournaient au bédo et aux amphets

et Sid Vicious, c'est du poulet ?

je crois qu'il a commencé par se droguer à cause de sa petite amie américaine

teenagegraveman a écrit:

blau_up a écrit:

les anglais tournaient au bédo et aux amphets

et Sid Vicious, c'est du poulet ?

Sid Vicious c'est plus un mal(-)entendu qu'autre chose... Et pas représentatif du punk-rock.

je savais que ça provoquerait des réponses documentées et argumentées

ah, le grand satan américain...

teenagegraveman a écrit:

je savais que ça provoquerait des réponses documentées et argumentées

ah, le grand satan américain...

Hey oh (let's go) Mr Provoc', si t'as des choses à dire sur Sid Vicious on t'écoute Je ne doute pas que ça va être passionnant

Vite lu, un bouquin paru dans les années 60 pour initier le public français, comme l'indique le titre, non pas tant à la musique, qu'à l'univers culturel qui a donné naissance au blues: histoire des Noirs américains, vagabondage, migrations, mythe des trains, vaudou et religion, vie familiale et amoureuse, ghettos... Illustré en abondance par des extraits de paroles de chansons, tout ça est très bien pour nous faire honnir un peu plus toute la dégénérescence blues-rock du samedi soir qui a troqué la poésie vécue contre des solos de guitare.
Les semi-ignares de mon acabit auraient bien aimé des références plus précises (souvent, les extraits sont cités sans même un titre ni un interprète), m'enfin c'était sans doute l'optique d'initiation rapide qui prévalait.

Béroalde De Fuzz a écrit:

Les semi-ignares de mon acabit auraient bien aimé des références plus précises (souvent, les extraits sont cités sans même un titre ni un interprète), m'enfin c'était sans doute l'optique d'initiation rapide qui prévalait.

Miam, c'est sans doute le genre de bouquin dont un total ignare de mon acabit a besoin

tu peux prendre le Que sais-je ?, tout simplement, c'est Gérard Herzaft, l'une des pointures internationales, qui l'a écrit, très solide.

C'est noté, merci Ratel ^^

Citation :

Voila, j'ai reçu les deux Petits Philippe Robert.

C'est marrant (ou pas), je viens de tomber sur un article à ce sujet :

http://gonzai.com/musiques-experimentales-par-philippe-robert

Dahu Clipperton a écrit:

Béroalde De Fuzz a écrit:

Les semi-ignares de mon acabit auraient bien aimé des références plus précises (souvent, les extraits sont cités sans même un titre ni un interprète), m'enfin c'était sans doute l'optique d'initiation rapide qui prévalait.

Miam, c'est sans doute le genre de bouquin dont un total ignare de mon acabit a besoin

Oui, mais c'est quasi-exclusivement contextuel, hein, pas musical (y a même rien du tout sur les techniques, ni les compos). En gros, ça aide à se remettre dans l'atmosphère, ce qui compte pas mal, et puis à donner envie d'approfondir.
Comme références musicales, faut se contenter d'une très brève liste de disques ajoutée Gérard Herzaft, qui a en effet le mérite de la concision.

La discothèque blues de base mais complète de Herzaft, bien commentée et tout, se trouve à la fin de sa "grande encyclopédie du blues" (fayard) : environ 200 références disponibles en CD à la dernière actualisation. Chacun des articles de l'encyclopédie (bio, style, sujet etc.) finit aussi par une brève discussion des disques en rapport les plus importants. Bref, une bible, traduite en anglais d'ailleurs; à défaut de l'avoir, une heure ou deux en bibliothèque à prendre des notes vaut très largement la peine.

@ Béroalde et Ratel : contexte + musique, vu que les 2 ouvrages sont complémentaires, c'est nickel

si je me laisse aller, je vais te suggérer ça côté contexte, mais c'est pour hard addict. de la pure. enregistrements de terrain films et son des 60s-70s au fin fond du mississippi inclus. mon bouquin de l'année d'une vingtaine de longueur.



sub-site sur University of North Carolina Press


hum. je crois que je me suis laissé aller...

C'est de la pure !

Je suis passé au Mona Lisai de Jussieu hier, et entre autres ouvrages sympatiques, j'y ai trouvé le Rock Dreams de Guy Peelaert, avec les textes de Nik Cohn. S'il y en a que ça interesse, il me semble qu'il en reste deux exemplaires à 12 euros.

t'es sur Paname et tu parle pas de PPC ?

Pas le temps, je n'y suis que depuis lundi et jusqu'à demain, et j'avais un programme expo/resto/copine tres chargé.

Sinon pour rester dans le sujet, la revue Books consacre son numéro juillet/aout à la musique. Pas encore lu mais ça semble interessant...

je lui le seul à trouver "garageland" un peu léger donc?

sinon j'ai fini la lecture du "un itinéraire bis en 140 albums"

Je viens de lire l'autobiographie d'Alex James, bassiste de Blur.

Amusant pour qui aime les dessous de la vie nocturne londonienne, mais très léger comme bouquin. Vraiment réservé aux fans inconditionnels de Blur.

ZiGGy a écrit:

Sinon pour rester dans le sujet, la revue Books consacre son numéro juillet/aout à la musique. Pas encore lu mais ça semble interessant...

Mais mais mais... ce serait pas Kelis en couverture ?

Pour en revenir à Please Kill Me, mon père m'a dit en me le filant que "ça démontait tout le mythe". J'appréhende la lecture d'un tel pavé si c'est pour me dire en le refermant qu'en fait 77 c'était pas si terrible à vivre.
Quelqu'un a évoqué Lester Bangs ? J'en entend constamment parler mais je le vois plus comme un écrivain qu'autre chose (puisqu'un mec qui encense MMM et descend les meilleurs Bowie ne peut pas être totalement dénué de mauvaise foi). Des avis ?