Diificile de réfréner un enthousiasme délirant, après seulement deux écoutes. Alors, vous êtes prévenus, voici un billet plein de mauvaise foi: Wraygunn vient donc d'offrir un album simplement dément, une impressionnante collection d'hymnes à faire fondre des icebergs, qui fourmille d'idées et dégorge d'authenticité à chaque seconde.
Dans ce second album, organisé de façon similaire au premier (d'abord une quinte de rocks rutilants, un milieu de disque qui calme le jeu, avant un feu d'artifice final), on retrouve ces éclats de blues et de gospel qui avaient tant frappé sur Ecclesiastes 1.1, mais enrobés dans une forme plus dansante et frivole; en témoigne l'immense tube "She's a go-go danser". Wraygunn unit avec une grâce sans exemple musique pour l'âme et musique pour le corps, nostalgie du passé et sonorités contemporaines, et propose avec un entrain stupéfiant et une aisance déconcertante l'une des musiques les plus vivantes du moment.
Vivement une tournée française.