Rock/Pop psyché 1966-1969 et revival

Eric a écrit:

Merde !

Peter j'ai effacé ton message sur Soft Machine 2 en voulant te citer !


Tu aurais une copie de post ? (j'espère que oui, désolé désolé désolé j'ai fait le boulet sur ce coup là)

c'est comme ça que tu annihiles toute concurrence ??

Bon, volume 2 du volume 2 (plus vite que prévu, tant que j'avais le truc dans la tête). Je disais donc que, entre les bien connus "vol 1" et "Third", Soft Machine vol 2 me semble être un album qui n'est pas reconnu à sa juste valeur, alors que je le tiens pour le plus passionnant de Soft. Kevin Ayers est parti après la tournée américaine avec l'Experience et Hugh Hopper a été appelé à la rescousse. On trouve aussi son frère Brian, invité au sax. Tous ces gens se connaissent depuis belles lunettes, les frères Hopper étant aussi des ex Wilde Flowers. Vol 2 est un album de pur psyche, du niveau de "Camembert", de "Piper" et de We're only in it for the money". C'est moins pop que le vol 1 et le tournant jazz pris dans Third n'est pas encore amorcé. L'album est court, 33' seulement (Why am I so short ?) et ne comporte pas moins de 18 morceaux, la plupart imbriqués les uns dans les autres et regroupés sous le nom de "Rivmic melodies" sur la face 1 et "Esther's Nose Job" sur la 2.
Le groupe est uni, dense, concis. Le son énorme de la basse fuzz de Hopper irradie l'album, Ratledge est économe de ses solos mais assure un soutien rythmique impeccable au piano acoustique, Wyatt flamboie à la batterie, chante, chantonne et sussure. Brian Hopper sonne comme une section de cuivres, sur un mode rythmique, mais il n'y a aucun solo de sax dans l'album (ça me fait penser à ce crédit apporté à Eno dans Ruth is stranger" : direct inject anti-jazz ray gun).Rivmic melodies commence par une "pataphysical introduction" (Good evening - or morning / And now we have a choice selection / Of rivmic melodies from the Official Orchestra of the College of Pataphysics) et poursuit par un Concise british alphabet qui sera repris à l'envers ensuite. Dada was here est chanté en espagnol, Thank you Pierrot Lunaire doit parler de Ratledge (In his organ solos, he feels 'round the keyboards / Knowing he must find the noisiest notes for you to hear), Have you ever bean green remercie l'Experience (Thank you Noel and Mitch / Thank you Jim for our exposure to the crowd) - je rappelle que Mitch Mitchell avait offert à RW la grosse Ludwig jaune dont j'ai déjà causé ailleurs - et As long as he lies perfectly still est une chanson sur Kevin Ayers (Here's a song for 'clean machine Kevin Majorca' / He's found his own way of 'live in Majorca' / Don't walk, don't drink / Don't talk, just think / Heaven on Earth he'll get there soon / Good and bad go so well together in his tunes / He wrote a song and called it the weather - or not / He's Lucky or Pozzo, Estragon and Vladimir)
Annexes
1/ Dada was here