Wild Thing

c'est pas un docu - il est construit sur base talking heads / archives, pas sur une caméra participant à ou observant des évènements; la voix off est plus là pour induire de l'émotion / engagement que pour transmettre des informations; le montage n'est pas analytique mais rhétorique - mais c'est un bon reportage : bonne technique d'entretien, bonne sélection d'archives, séquences suffisamment longues et cadrage suffisamment sobre pour permettre une analyse critique / un visionnement actif des scènes... et positionnement de l'auteur assez explicite pour être critiqué aussi

nah

Ai vu ça hier soir : intéressant tout ça.
Quel zouave cet Iggy.

Foxhole a écrit:

Je l'ai vue. Ya moyen pour que ce soit visible qu'en France, c'est bien toi qui est en Belgique, non ?

Oui, possible que ce soit bien ça l'explication à ce mystère!

Pour ceux qui l'auraient loupé et qui voudraient le conserver, faut se dépêcher (la 1ere partie n'est déjà plus visible) : https://www.youtube.com/watch?v=RXHcTdMcGeU

Pas trouvé ça nombriliste.
Le mec ne nous bassine ni avec ses péripéties biographiques, ni avec des assertions esthétiques péremptoires d'inrock péteux (hop! pléonasme). On reste à mille lieues de l'autofiction ou d'une bouse narcissique en boîte.

Son emploi de la première personne est comparable à ce qu'on appellerait en poésie un "Je" lyrique: c'est un opérateur de connivence, un miroir pour le spectateur (sorte de point focal à travers lequel on peut investir sa propre subjectivité).
Après, l'emploi en est parfois maladroit et critiquable: et là où tu as raison, Zig', c'est que sa principale fonction semble être d'instaurer une continuité narrative, assez artificielle et arbitraire, et inutile en fin de compte. (A mon avis, peu vraisemblable d'ailleurs, ce mec qui était toujours au courant des bons trucs au bon moment et à l'heure pile, est-ce que c'était si facile en France pour un tout jeune gosse? De toute façon, on s'en tamponne.)

Toujours est-il que malgré la discontinuité des séquences, on a droit à de belles images et surtout, ce qui est rare et dénote que le réal avait kêk chose dans le ciboulot, des interviouwes intéressantes: Iggy et Burden, Reg Presley! mince.
L'ensemble est efficace et concis (une bonne partie des grands moments des sixties résumé en si peu de temps, c'est gageure), porté par un lyrisme parfois boursouflé que je serais mal placé de critiquer.
C'est pas parfait, m'enfin si ça tenait qu'à moi j'tamponnerais un "Mauvaise Foi approved"

Lars a écrit:

Peter Mermoz Steinhauser a écrit:

Session de rattrapage (dispo plus lgtps que 7 jours) : https://www.youtube.com/watch?v=BTdjUC8bNCQ

Cette vidéo est privée.
Opération impossible

La police a agi. Il faut aller vite pour la 2de partie aussi.

ratel a écrit:

sans compter que ses interviews (celle d'Iggy entre autres) sont vraiment bonnes

pis côté cinématique, au moins il nous fait pas du montage haché menu, t'as des vrais plages de temps pour écouter et regarder ski spasse

Entièrement d'accord. Marre des montages d'épileptiques.

Béroalde De Fuzz a écrit:

(A mon avis, peu vraisemblable d'ailleurs, ce mec qui était toujours au courant des bons trucs au bon moment et à l'heure pile, est-ce que c'était si facile en France pour un tout jeune gosse? De toute façon, on s'en tamponne.)

Bon, excuse moi pour cette citation partielle Béro, ça ne résume pas ton post.
Néanmoins , pas d'accord : le mec prend bien le temps plusieurs fois de préciser "ça j'y étais pas", " ça j'l'ai écouté 2 ans après" etc.
Nan franchement c'est complètement réglo (comme tu le soulignes par ailleurs)

Ah ouais? Possible, autant pour moi.

EDIT + RECTIFICATIF IMPORTANT: en train de regarder le n°2... en effet, beaucoup plus nombriliste çui-là. Démonstration éclatante de la vacuité complaisante des 70's (Genesis P. Orrige, Lydia Lunch: af-fli-geant) par comparaison avec la grâce pré-67.
Le rock passe à la traîne des évolutions culturelles et de la course au néant civilisationnel, et ne comprend plus rien aux mutations anthropologiques en cours. Tous ces gars qui se brament haut et fort subversifs et anti-capitalisto-facho-industriels quand ils n'en sont que les rejetons les plus patentés... ouaip, c'est peut-être que de la couille creuse, le rock.
Lennon se ridiculise en racontant des âneries.
Pffiou, heureusement qu'il y avait à l'époque Slade pour remonter le niveau intellectuel, en contraste de tous ces neuneus.
Une vertu: ça m'aura au moins aidé à comprendre pourquoi l'effet-Velvet Underground me paraît aussi insupportable: ce groupe (indépendamment de ses chansons) a fourni une excuse rêvée et une référence incontournable pour tous les poseurs inrocks faux-culturés crétins fascinés par leur propre nullité et la décomposition intellectuelle.
(Nonobstant, très rigolo de voir que Richard Hell arbore une fière dégaine de kéké chevelu aujourd'hui.)

Béroalde De Fuzz a écrit:

Tous ces gars qui se brament haut et fort subversifs et anti-capitalisto-facho-industriels quand ils n'en sont que les rejetons les plus patentés... ouaip, c'est peut-être que de la couille creuse, le rock.

Ca me fait penser à une connaissance fan des Beatles & de Pete Doherty qui clame régulièrement sur Facebook être contre la société de consommation, et "pour l'anarchie" ...en envoyant des messages "via son iPhone".

Béroalde De Fuzz a écrit:

en train de regarder le n°2... en effet, beaucoup plus nombriliste çui-là. Démonstration éclatante de la vacuité complaisante des 70's (Genesis P. Orrige, Lydia Lunch: af-fli-geant) par comparaison avec la grâce pré-67.
Le rock passe à la traîne des évolutions culturelles et de la course au néant civilisationnel, et ne comprend plus rien aux mutations anthropologiques en cours. Tous ces gars qui se brament haut et fort subversifs et anti-capitalisto-facho-industriels quand ils n'en sont que les rejetons les plus patentés... ouaip, c'est peut-être que de la couille creuse, le rock.
Lennon se ridiculise en racontant des âneries.
Pffiou, heureusement qu'il y avait à l'époque Slade pour remonter le niveau intellectuel, en contraste de tous ces neuneus.
Une vertu: ça m'aura au moins aidé à comprendre pourquoi l'effet-Velvet Underground me paraît aussi insupportable: ce groupe (indépendamment de ses chansons) a fourni une excuse rêvée et une référence incontournable pour tous les poseurs inrocks faux-culturés crétins fascinés par leur propre nullité et la décomposition intellectuelle.
(Nonobstant, très rigolo de voir que Richard Hell arbore une fière dégaine de kéké chevelu aujourd'hui.)

Je pourrais me l'imprimer et le placarder au mur ce post.

Après se prendre au sérieux et se croire rebelle du haut de sa dialectique en bois n'empêche pas necessairement de faire de la bonne musique. Tout comme se vautrer dans le mercantilisme éhonté d'ailleurs. Disons juste que dans les deux cas ça gâche un peu le plaisir. Ce qui est sûr c'est que les vrais rebelle n'en font pas un fond de commerce.

Vous m'avez vraiment donné envie de le voir ce docu... C'est plus dispo du tout (la première partie du moins) ??

j'suis un peu à la traine comme d'hab.

J'ai pu choper les 2 mais la qualité est médiocre (décalage son/image) mais si tu le veux, je peux te l'uploader. Passe en mp, please.