Cosmic Trip N°14 - 21 au 24 mai 2010

"C'est demain!"

John the revelator a écrit:

"C'est demain!"

Rendez vous à 19h devant les porte du palais, le premier avec son verre de blanc gagne une bise de Nicole des Love me Nots

programme détaillé :

teenagegraveman a écrit:

John the revelator a écrit:

"C'est demain!"

Rendez vous à 19h devant les porte du palais, le premier avec son verre de blanc gagne une bise de Nicole des Love me Nots

Béro, t'as déjà mon numéro normalement. Appelle-moi quand t'es à la gare d'Austerlitz.

H-18!

"Home, sweet home" comme diraient certains. Hélas, je regrette déjà ce fabuleux festival, où on a pu se croiser les uns les autres, faire passer le sandwich andouillette avec du petit blanc, et profiter de performances musicales de haut niveau avec une nette préférence pour la fin de la 1ère soirée et le début de la 2nde (mais Béro sera probablement le mieux placé pour faire une chronique ). Sur ce, je vais faire une sieste.

Pas mieux.
Chaque année le Cosmic Trip s'améliore, pas de groupe à fuir.
Et sans la véritable malédiction des Love Me Nots, on aurait frôlé la perfection.
Ouaip, parce que l'annulation de ces derniers a propulsé en tête d'affiche un groupe sympathique et amusant (à condition de supporter la légèreté chermanique), Los Banditos, mais qui n'avait absolument pas vocation à assurer la tête d'affiche d'un festival comme ça. Ils ont fait assez héroïquement ce qu'ils ont pu pour tenir la scène, mais ce final demeurait bancal.
Celui qui aurait pu sauver la situation, c'était King Salami, meilleure bête de scène de ces deux jours. Mais on ne va pas se plaindre, dans des conditions pareilles, on n'imagine pas de réorganiser tout à la dernière seconde.

Bilan provisoire?
-Meilleurs concerts: deux révélations foudroyantes, et je pressens qu'ils auront fait l'unanimité: Responders (idée de sondage: meilleurs que les Detroit Cobras?) et King Salami.
-Le coup de coeur: désolé tout le monde, mais Dollsquad: des filles dans du vinyle, du glam à la Runaways, de la vulgarité, une reprise de "Cherry Bomb": le bonheur.
-La surprise: the Rippers. Très intense. Un caisson de bruit blanc à peine humain. Metal Machine Music version garage-punk à 300 à l'heure. Musique de transe, presque de l'art conceptuel à ce niveau.
-L'éclat de rire: Lazy guns Brinski! un groupe de japonaises, plus petites, sur leurs talons hauts, que le manches de leurs instruments, jouant au Cosmic Trip avec Gibson et Marshall du hard rock saturé de vocalises suraiguës, le moins qu'on puisse dire est que le spectacle était surréaliste. Elles ont instantanément mis en fuite la moitié de la députation du forum de Planetgong, et fait bondir de joie l'autre moitié (devinez qui).

-Plus belle veste: le léopard des Mystik Motorcycles
-Plus belles guitares: celles de Frandol, the Kitchenmen.
-Meilleurs maquillages: Dead Valdez, le psycho chamarré et bourrin à son meilleur.
-Le prix spécial Betty Page de la meilleure frange revient à la bassiste des surfeurs puristes des Messer Chups.
-Le prix hula-hoop de l'aérobic sur scène revient au chanteur des Revellions.

Et pour finir, un véritable scandale: la bière est devenue bonne.

EDIT: et un grand salut à la députation Planetgong! Grand plaisir que de partager quelques petits blancs en ce BourgesPicoleClub.

Pour changer des sempiternels débats stoniens, on s'est d'ailleurs rabattu, entre deux concerts du Cosmic, comme matière à engueulades, sur le glam vulgaire.
Et au sujet donc de Dollsquad, de la plus définitive des façons, réglons quelques différents:

A tous les demi-sels qui évoquaient une relative huuuuuuuuum... vulgarité de la tenue en vinyle de ces dames, on assènera qu'il ne s'agit pas là d'un racolage bassement sexuel du public, mais d'un art élitiste hautement consommé de la référence culturelle.

La preuve, la bande-annonce de "The Dollsquad", fleuron de la bisserie seventies, indispensable pour tout cinéphile qui se respecte (le titre a été absurdement traduit en français par : "Superflics en jupons")
Ne loupez pas la scène du rayon laxatif à explosion: