Amis audiophiles, bonjour: les béotiens prennent la parole.
Une rupture certes fait toujours mal, ba-be-ba-be-ba-be don't leave me now, down to the station with my suitcase in my hand et tout le tsoin-tsoin, mais quand l'ampli appartient à la dame en question, le drame affectif tourne au désastre psychologique.
Quand en outre, s'entassent les 33 tours de Got the Go, the Smoke ou de compiles psyché-funk sixties polonais, dans l'attente de tamtampoumer à leur aise, alors la détresse ne connaît plus de limites.
Etant donné que mes connaissances en sciences techniques ne dépassent guère la capacité à distinguer un balais à chiotte d'un four micro-ondes, c'est sans vergogne que j'en appelle au peuple:
Comment donc choisir un ampli?
Quels critères prendre en compte?
Y a-t-il des marques valables? à éviter?
Tout n'est-il question que de l'acoustique de la salle, comme souvent dans les histoires de son?
Ou alors suffit-il, sans plus, de se pointer à la fnac, d'engueuler quelques vendeurs pour la forme et de choisir, les yeux fermés, en chantant un truc du genre "un-deux-trois-ce-se-ra-toi-que-je-pren-dra"?