quand la nuit se meurt en silence

http://www.quandlanuitmeurtensilence.com/

une pétition intéressante!

"la capitale d'à côté", si c'est la capitale des Gaules, laissez tomber, c'est mort aussi

c'est une pétition "centrée" sur Paris, mais au fond je crois que la France entière ou presque est dans une situation assez semblable

toujours est il que je trouve le texte assez pertinent, et les mesures proposées également - ce qui est très rare - en ce qui concerne les pétitions qui se baladent sur le net!

c'est pas faux, mais avec un président-copain-Bouygues, ils rêvent un peu là...

mtwallet a écrit:

c'est pas faux, mais avec un président-copain-Bouygues, ils rêvent un peu là...

moi je trouve les propositions pragmatiques et adaptées à la réalité, au moins celle de Paris en tout cas

Effectivement le texte est bien pensé, un peu idéaliste avec notre gouvernement malheureusement, mais c'est le genre d'idée qui mérite d'être défendue.

Et je tiens à préciser que c'est vrais pour Paris, mais aussi dans de plus petites villes. Je peux en témoigner pour Poitiers (120.000 hab dans l'aglo, 35.000 étudiants) où la fête de la musique s'arrête à la même heure que n'importe quelle soirée étudiante du jeudi, ou une petite sous préfecture comme Le Blanc (7000 hab) où j'ai vu fermer le seul bar organisant des concerts suite à une série d'amandes surélevées !

oui je pense que c'est pareil ailleurs en France aussi

et bon personnellement je pense que cette pétition est un élément qui va dans le bon sens!

ZiGGy a écrit:

Je peux en témoigner pour Poitiers

tiens mon con, je vais pas tarder à me rapprocher de toi ; j'vais déménager avec ma bonne humeur, mon snobisme et mon envie de booker des concerts, ca va swinger! back to west, baby!

Vu que c'est une politique gouvernementale délibérée et organisée, avec
des fonctionnaires qui annoncent en face à des organisateurs et des
patrons de bar que leur objectif est la fermeture de 30% des bars à
concert d'un quartier, des interdictions en Août pour que les habitués
soient devant le fait accompli à la rentrée, etc., la pétition c'est au
mieux pisser dans un violon, au pire se faire cibler (pour les patrons
de bar et assos). Perso, je fais le gros dos et envoie des courriers à
ceux de mes politiques locaux qui n'émargent pas chez les lobbies (pas
forcément une question de droite/gauche) pour qu'ils réalisent que tous
les votants ne sont pas forcément du côté "riverain con" - comme pour
Hadopi.

A Rennes ils sont précisement en train d'essayer de faire disparaitre la rue de la soif. Ils empêchent d'ors et déjà le 1929 de pouvoir redevenir un bar après fermeture.

Le pire c'est que l'objectif est clairement affiché et assumé par la municipalité, pourtant "de gauche" ; venir a bout de la vie nocturne rennaise (pourtant pas des moindre).

J'ai vraiment les boules de penser a ce que sera ma ville dans 10 ans.

Urizen a écrit:

la municipalité, pourtant "de gauche"

les étiquettes politiques, déjà qu'au niveau national elles n'ont plus vraiment de sens (dernierement j'ai entendu kouchner se déclarer encore de gauche!)
au niveau locale, elles n'en ont en fait jamais vraiment eu ; la preuve, Lyon a un maire de gauche, haha, quelle blague!

petite précision, les préfets sont nommés par le président de la Rép. et les fermetures d'établissement sont souvent des décisions de ces messieurs, plutôt que des arrêtés municipaux ; le Mondo Bizarro en avait déjà fait les frais quand j'habitais à Rennes

Yep, justement, là les décisions émanent directement du conseil municipal, (il s'agit de préemptions ; la mairie rachète les fonds de commerce et retire les licences IV des établissements) c'est bien ce qui devient inquietant (entendu que depuis quelques années déjà les préfet(e)s rennais(es) sont déjà pas des tendres)... J'ai précisé l'étiquette politique histoire de rebondir sur le post précédent, d'où les guillemets.

Ils discutent actuellement aux conseils municipaux de "l'avenir de la rue saint michel"... De la part de gens qui y foutent jamais les pieds c'est interressant. En tout cas ils viennent de regler le cas plus vieux bar, et par ailleurs bar-concert, de la ville.

Bref, les boules.

en terme d'image, la rue st michel, ca craint quand même ; la bretagne n'assume peut-etre plus son degré d'alcoolémie haha ; sans doute veulent ils les prochains JO?!

Ouais ca doit être ça...

En même temps en dehors du jeudi soir et du samedi soir entre 23h et 2h du matin, ou ca prends des dimensions impressionantes, je vois pas tellement la différence avec les quartiers "animés" des autres villes. Enfin bon, 6h de fête par semaine concentrée dans un quartier, c'est visiblement suffisament excessif pour que l'on en vienne a vouloir "démanteler" l'un des quartiers historique de la ville.

Mais c'est vrai qu'on paye pour l'image de poivrots invétérés qu'on trimballe, et qui n'est pas forcement totalement dénuée de fondements. Celà dit, je crois pas que c'est de fermer des bars et des lieux de concerts qui changera grand chose. Mais bon, ca fera probablement plus propre vu de l'exterieur... Tant qu'à se faire chier comme des rats morts.

Un article du NY Times sur le sujet :

http://www.nytimes.com/2010/01/11/world/europe/11paris.html?pagewanted=1&em

ZiGGy a écrit:

Effectivement le texte est bien pensé, un peu idéaliste
avec notre gouvernement malheureusement, mais c'est le genre d'idée qui
mérite d'être défendue.

Et je tiens à préciser que c'est vrais
pour Paris, mais aussi dans de plus petites villes. Je peux en
témoigner pour Poitiers (120.000 hab dans l'aglo, 35.000 étudiants) où
la fête de la musique s'arrête à la même heure que n'importe quelle
soirée étudiante du jeudi, ou une petite sous préfecture comme Le Blanc
(7000 hab) où j'ai vu fermer le seul bar organisant des concerts suite
à une série d'amandes surélevées !

Tiens j'avais oublié
ça. Je peux en témoigner d'autant plus maintenant que cinq bars
poitevins se font emmerder par la préfecture, dont le plus gros débit
de bière de la région (et bar le plus sympa de Poitiers) qui s'est pris
une fermeture administrative le 23 décembre, pour bien profiter des
fêtes. Les justifications sont les plaintes répétées d'une seule
voisine, portant sur des concerts de "musiques amplifiées", à des dates
où de tels évènement n'avaient pas lieu, et alors que le patron n'en a
pas organisé depuis juin 09.