D’une vulgarité toute théâtrale, la Lilith suédoise fait sensation au milieu de ses musiciens plutôt élégamment sapés. Musicalement c’est pareil, guitare blues, saxo de fanfare folk, contrebasse et batterie swingant, ils assurent tous avec vivacité derrière ce petit bout de femme qui n’en fini plus de hurler. Et d’en rajouter, et encore. Dans la salle, le publique brûle et hurle avec elle jusqu’au bout d’une set-liste connue sur le bout des doigts malgré l’absence de distribution française des trois albums, trois chef d’œuvres, en date. Personne ne semble en revenir ; le publique de l’énergie dégagée, la chanteuse de la ferveur provoquée. Tant et si bien que quand la voix commence à se casser au bout d’une heure de ce traitement intense, elle reste là pour un dernier hymne, sous les acclamations.
Ce soir, c’était un peu comme d’avoir vu une de ces légendes à ces débuts. L’impression de quelque chose de grand, mais dans la salle minuscule et bondée du Point Ephémère. L’impression qu’un jour ou l’autre on pourra dire « j’y étais ! »
Ca n’a pas du être facile pour les roadies de démonter la scène sous les huées d’une salle en réclamant toujours plus.
A quand une distribution française des albums de Miss Li, si sans aucune visibilité dans nos contrées, elle peut déjà faire un tel effet ?
edit : Les autres dates françaises :
3 déc. 2008 20:00
Le Trioletto MONTPELLIER
5 déc. 2008 20:00
La Cave Musique Macon
6 déc. 2008 20:00
tba VERDUN