Avis aux éclaireurs des salles obscures.

Et on rigole peu.

ZigZagWanderer a écrit:

Ah! moi j'ai regardé The Party y'a pas longtemps. Bon. Les décors sont très biens, les costumes, tout ça, le personnage sympathique, mais franchement on s'emmerde quand même pas mal.

Réessaie dans vingt ans.
La première fois que je l'avais vu, gamin, j'ai cru crever de rire.
La deuxième fois, à ton âge, je me suis emmerdé.
La troisième fois, cette année, j'ai retrouvé le modjo. Ce film a la classe incontestable, même s'il y a quelques passages à vide (le final, je crois.)

Je prends bonne note   
(Peut-être que quand tu le regarderas une fois encore dans 20 ans, tu le trouveras mauvais (du coup on sera toujours pas en phase, c'est triste ça))

The Party est excellent, voyons !

sicr a écrit:

The Party est excellent, voyons !

c'est une évidence !

Mais prenons, par exemple, le gag où le type est à table sur un tabouret trop petit. Ça dure trois plombes. Il balance sans faire exprès le poulet de son assiette, qui atterrit... sur le chapeau de la grognasse en face ! Alors il demande au serveur de l'enlever... mais le serveur embarque le chapeau avec le poulet ! Alors, pensez-vous, il interpelle le serveur, histoire de remettre le chapeau... mais l'autre serveur lui rentre dedans et tout le monde tombe par terre ! Mais tant bien que mal, le serveur réussit à remettre le chapeau. Enfin, d'abord, il le met à l'envers ! Alors notre héros lui fait signe ! Ouf, il le remet à l'endroit. Et toute cette scène dure quelque chose comme dix minutes. C'est quand même un peu fatigant. C'est ce genre de passages qui m'a empêché de rentrer dedans... (À vrai dire, dès le premier gag avec la chaussure, j'ai su que ça allait être compliqué.)

ZigZagWanderer a écrit:

Mais, par exemple, le gag où le type est à table avec un tabouret trop petit dur trois plombes. Il balance sans faire exprès son poulet qui atterrit... sur le chapeau de la grognasse en face! Alors il demande au serveur de l'enlever... mais le serveur embarque le chapeau avec le poulet ! Alors il demande au serveur de remettre le chapeau... mais l'autre serveur rendre dedans et tout le monde tombe par terre! Mais finalement le serveur réussi à remettre le chapeau. Enfin, d'abord, il le met à l'envers! Alors notre héros lui fait signe! Ouf, il le remet à l'endroit. Toute cette scène dure quelque chose comme 10 minutes. C'est quand même un peu fatiguant. C'est ce genre de passages qui m'ont empêché de rentrer dedans... (À vrai dire, dès le premier gag avec la chaussure, j'ai su que ça allait être compliqué.)

Dis-donc Zigzag, tu nous as habitué à un céfran plus réglo.
Ceci par exemple : fatigant : adjectif et fatiguant : participe présent.
Et puis c'est pas toi qui m'avais fait la leçon pour les espaces entre les points d'exclamation, d'interrogation, etc. ?

Eh oui, c'est moi.

Sinon, ça c'était très bien :

Certaines scènes sont très désagréables, j'ai beaucoup aimé. Bernanosien en diable, avec l'âne dans le rôle du saint.

Qu'ils sont biens, ces jeunes   

Malgré des partis pris de blockbuster "à la ricaine" parfois ridicules (la quasi-absence de cadavres à l'écran, l'axe "famille-patrie" les deux pieds dans la caricature) l'hommage au film de 54 et plus largement aux kaijù eiga est suffisamment sincère et assumé (jusque dans le kitsch volontaire) pour susciter la bienveillance des aficionados dans mon genre.

Comme d'habitude, malgré des retours mitigés ("des longueurs!") voire carrément blasés ("Scorsese c’était mieux avant / c'est toujours la même chose") J'ai trouvé ça extrêmement bon de bout en bout et parfaitement maîtrisé.

Pas encore vu ces deux films mais j'ai eu de très bons échos sur les deux.

Pépite que ce film.

Vu « The Tenant » de Polanski, c'était vraiment chouette, toujours entre comédie et fantastique. Où l'on voit Polanski, dans le rôle principal, se transformer progressivement en une vieille femme aigrie et paranoïaque, qui gifle de rage les enfants au jardin du Luxembourg (voir la vidéo), et passe son temps au rayon égyptologie du Gibert Jeune « ésotérisme » . Parlera à tout ceux qui ont eux des mauvaises expériences de voisinage

Tiens je connais quelqu'un que cette courte scène réjouira beaucoup.

Urizen a écrit:

Malgré des partis pris de blockbuster "à la ricaine" parfois ridicules (la quasi-absence de cadavres à l'écran, l'axe "famille-patrie" les deux pieds dans la caricature) l'hommage au film de 54 et plus largement aux kaijù eiga est suffisamment sincère et assumé (jusque dans le kitsch volontaire) pour susciter la bienveillance des aficionados dans mon genre.

l'absence de cadavres est moins évidente que dans Wolrd War Z (il y a quelques soldats tout de même) et je remarque que les étrangers sont mieux traités que d'habitude (la française - même si ce n'est pas clairement indiqué dans le film - qui se sacrifie au début, le japonais et l'anglaise qui défendent la bonne thèse face à l'armée de l'oncle Sam). les 2 MUTOs sont un peu moches, mais comme toi la conclusion est que ça passe bien même si ce n'est pas un grand film.

The Homesman



Bien, sauf...

Spoiler:

Pour les passages musicaux vraiment réussis.
Pour les gags hasardeux vraiment drôles.
Pour la tension d'un slasher vraiment présente malgré tout.
Pour les instants metal du tueur fou.
Pour le générique de fin.
Pour Meat Loaf.

Un petit medley pour résumer la poilade :



C'est au moins pour Béro.

Godzilla,c'est juste un fantastique combat de catch en fait.

Visionnage après visionnage, il est toujours aussi beau ce film.

Hoo arrive à rester fidèle à son œuvre passée (dimension politique, amour pour les paumés, humour) avec un film à plus gros budget. Pleins de bonnes petites trouvailles et l'on passe un agréable moment. A vrai dire, je m'attendais à pire.

je comprends qu'on puisse ne pas aimer, et même s'il est loin d'être parfait, j'ai bien aimé ce film de SF arty.



bon thriller chinois, même si je trouve qu'il hésite trop entre le bizarre et le réalisme.

Jimmy's Hall
Après l'accent écossais, l'accent irlandais. Vivement l'accent gallois. Ca se regarde.

Je garde un bon souvenir du premier. Le II est un honnête nanar, sans commune mesure avec le III. Celui-ci est un sanglant navet. En attendant le V...

Les Nuits de Montmartre film noir catho sponsorisé par la Seita, nanard sympatoche en gros.