Lectures Rock 'n roll pertinentes

J'ai survolé le topic. Ces livres ont peut-être déjà été abordés.
LA référence sur Bowie :

Ça va jusqu'à Hours.
Son sous-titre dit tout : l'itinéraire bis du rock en 140 albums.

J'ai découvert pas mal d'artistes et d'albums grâce à ce bouquin.

ouais, White Bicycle c'est marrant mais ça reste trop factuel je trouve.

à la fin du bouquin on en sait finalement assez peu sur Joe Boyd, il se met assez peu en scène, c'est dommage. bien sur c'est cool de pouvoir avoir son point de vue sur le londres de l'époque et sur Nick Drake, mais il se livre peu (alors que c'est un personnage assez fascinant de l'époque)

je crois que c'est à l'image du personnage, de mettre en valeur les autres et rester dans l'ombre

sinon j'ai attaqué la lecture de:

J'ai embrassé ma boîte aux lettres:

C'est pas vraiment l'endroit, mais je ne crois pas qu'un autre topic ait été créé pour ce genre de préoccupations. Voilà : je cherche le livre culte de John Clellon Holmes, Go, fondateur parmi d'autres du mouvement beat, et je ne parviens pas à le trouver en français. Son titre est-il différent dans notre langue?(j'ajoute que j'offre un cubi de bon Bordeaux à celui qui saura me le trouver sur internet à moins de 15 euros)

MC5 m'a tuer a écrit:

C'est pas vraiment l'endroit, mais je ne crois pas qu'un autre topic ait été créé pour ce genre de préoccupations. Voilà : je cherche le livre culte de John Clellon Holmes, Go, fondateur parmi d'autres du mouvement beat, et je ne parviens pas à le trouver en français. Son titre est-il différent dans notre langue?(j'ajoute que j'offre un cubi de bon Bordeaux à celui qui saura me le trouver sur internet à moins de 15 euros)

Je ne crois pas qu'il ait été édité en français.
T'as plus qu'à le lire en anglais , c'est bien aussi la V. O Y a pas mal d'exemplaires à pas cher un peu partout .

C'est bien mais compliqué! Je suis une telle feignasse que l'effort me semble presque insurmontable. Aïe aïe aïe... C'est pas facile, facile, d'être un L

Plus sérieusement, j'essaierai plus tard, quand j'aurai de l'argent et que je maîtriserai plus correctement la langue de Ray Davies. C'est quand même dément qu'il n'ait pas été édité en français! Le monde est fou, je vous le dis, moi...

pour faire echo à un de mes post sur la New Wave allemande, la "Neue Deutsche Welle" (NDW) et son côté obscur la scène underground allemande post punk/expérimentalo/électronique/synth punk des années 79 / 83 je viens de tomber sur ce bouquin que je vais m'empresser de commander pour Noël !

(le titre original , tiré d'un morceau de DAF , est "Verschwende deine Jugend" - c'est également le titre d'un docu DVD et d'un double CD sur le sujet ) :

Dilapide ta jeunesse


Jürgen Teipel

“DAF étaient un mélange de sueur et d’électronique. C’était la suée complète. L’homme et l’électronique suant ensemble hahaha. L’homme devait avoir le moral de la machine. Énorme.”
Dérouter, ne jamais se répéter, être différent et maître de sa destinée, grandioses aspirations des punks allemands. Ceux qui en furent les acteurs à la fin des années 70 et au début des années 80 relatent cette expérience marquante et leur déchéance dans la violence, le masochisme, la drogue et l'alcool. Mille heures d'entretiens avec les membres des groupes daf, Fehlfarben, Der Plan, Charley's Girls, Mittagspause, Eistürzende Neubauten, S.Y.P.H., Malaria! ou encore Palais Schaumberg, qui révèlent combien la déferlante punk a aussi été, dans sa force autodestructrice même, un élan vital et hautement créatif. Bref, modestement dit par Andrex Unruh, percussionniste d'Einstûrzende Neubauten: "Celui qui dort loupe plein de trucs."

Et pour compléter le sujet , Allia vient également de sortir ce livre qui s'annonce tout aussi passionnant :

too much future


Michael Boehlke, Henryk Gericke

“Les Sex Pistols s’étaient dissous à peine avions-nous découvert leur existence ; et pourtant leurs hymnes et les textes qu’ils débitaient avec mépris pulvérisaient, tout du moins à nos yeux, le mélange assommant de chanteurs ringards et de musiques militaires dans lequel nous baignions.”
RDA, années 70, l’avènement du punk provoque un raz-de-marée, un frisson salvateur, euphorisant. Nul besoin de savoir jouer de la musique pour être punk et hurler sa haine contre l’État : il suffit de cisailler ses cheveux et déchirer ses vêtements. Mais cela suffit, aussi, pour être considéré comme un ennemi de l’intérieur. La Stasi, police d’État de la République Démocratique Allemande, traque, poursuit, interroge, emprisonne et bannit les punks, tant ils forment un vent contraire à la politique répressive d’un État pourvoyeur d’avenirs programmés.
Protagonistes de ce soulèvement, Michael Boehlke et Henryk Gericke rendent compte de la formation de ces groupes, des amitiés nouées, de la débauche des concerts clandestins, ainsi que de l’étonnante complicité des Églises luthériennes. Ces textes et entretiens dévoilent le devenir des punks dans une société dont la politique a tout mis en œuvre pour éradiquer l’image de liberté qu’ils promulguaient. Le Mur est alors tombé comme un couperet : c’est le moment où les dossiers de la Stasi révèlent l’infiltration des punks par les services d’espionnage.

Nés en 1964, Michael Boehlke et Henryk Gericke ont tous deux été chanteurs dans différents groupes punks de l’Allemagne de l’Est (Planlos, NVA). Boehlke est aujourd’hui journaliste et réalisateur de films documentaires sur le sujet. Après avoir appris la reliure, été imprimeur et travaillé dans un cabinet d’architectes, Gericke écrit des articles, des essais et des poésies, et est parfois DJ.

Je viens de le recevoir, en pleine lecture.
Aussi intéressant que je ne le pensais :

Je ne l'ai point lu ni même encore commandé, mais je compte faire les deux bientôt :

L'autobiographie de Leiber & Stoller
Ça me semble une bonne idée étant donné l'importance des bonhommes, à poser à côté de l'autobio de Keith Richard dont on a beaucoup plus parlé (j'ai appris l'existence de Hound Dog aujourd'hui même en fait).

Découvert recemment qu'on avait traduit cette oeuvre de référence au Mot et le Reste. Belle initiative. Pas pour tout de suite pour moi mais je le signale quand même.

suis passé au libraire d'occasions anglais rue Monsieur-le-Prince - 7 bouquins sur Clapton dans un rayon minuscule, gâââ. renoncé à une bio d'Iggy, pris :

"last train to memphis" de Peter Guralnik

pas vraiment pour Elvis (m'en fout un peu) mais pour Guralnik, et en effet ça démarre très bien, portrait très vivant ras du bitume d'une petite famille de rednecks ordinaires dans les années 30-40 après un prologue tout pareil sur la rencontre Dewey Phillips / Sam Phillips en 1950, je pense que je vais le dévorer

ainsi que :

On record: rock, pop and the written word

une anthologie de brefs articles académiques qu'a pas l'air trop dégueu, et comme je manque vraiment de fondations solides dans le domaine...

Feliciteïcheunzes ! My english is not fluent enough to be able to read des pavés entiers in the language of John Lennon. I just can feuilleter des ouvrages like this, full of images
On the recommandeïcheune of Eric

Youre zangliche ize az vonderfoule az maïne, Piteure. Aï nous aïe ouaze note heulone.

ah, mais c'est en lisant qu'on devient liseron !

sorry

ratel a écrit:

sorry

Il faut pas, j'adore ! Il y a aussi celle-ci : C'est en enseignant qu'on devient sanguinaire (Béro se sentira concerné).

Ou comme dirait un (in)certain Morrissey : it's by forgering that you become a Smith.

Ui ui, je

Peter Mermoz Steinhauser a écrit:

ratel a écrit:

sorry

Il faut pas, j'adore ! Il y a aussi celle-ci : C'est en enseignant qu'on devient sanguinaire (Béro se sentira concerné).

Dahu Clipperton a écrit:

Ou comme dirait un (in)certain Morrissey : it's by forgering that you become a Smith.

Ui ui, je

ah, mais je proteste, il manque le subtil subtexte dans vos propositions : le tout, c'est de s'accrocher, et on y arrive comme une fleur


quoique... elles sentent le sens caché zaussi (hélas)

J'ai pris Too much future cet après-midi, je savais même pas qu'on en avait parlé ici. Je l'ai tout juste commencé, reste à voir comment ça va tourner.

au milieu de "last train to Memphis", et très content : c'est un peu focalisé sur Elvis (forcément), mais vraiment un tableau vif et passionant de la naissance du wok n wool (vive le mouton sauté !) : achtement recommandé donc même à ceux pas trop fans du gars; et il a été traduit en français, bien sûr

Commandés aujourd'hui:

et

Houlala, tu nous diras ce que ça donne quand tu les auras lus, parce que c'est du fortement alléchant (le premier, rien qu'à voir les noms, j'en suis tout et à 2 cils de tacher mon futal).